Nous l'avions souligné à maintes reprises, les caisses des gabésiens sont au plus mal avec des réserves pratiquement nulles. Sabeur Jemeï a eu beau colmater les brèches puisant lourdement de ses propres deniers. Finalement, tous ses tiroirs sont taris à sec. Même les 100 mille dinars provenant du passage de Fakhreddine Guelbi au Koweit n'ont pu résoudre le problème. Les joueurs réclamant une lourde ardoise de deux salaires avec une première tranche relative à la prime de signature. Les puissants mécènes du fief d'El Menzel rechignant à ouvrir les vannes. Il faut reconnaître cependant à leur décharge que la conjoncture économique très aléatoire, difficile prévalant partout et particulièrement à Gabès plaide et explique un tant soit peu leurs réticences. Oui mais chemin faisant, la baraque de la « Staîda » doit tourner. Fatalement, les troupes en désespoir de cause ont déclenché une grève de protestation. C'est bien regrettable que les choses en arrivent à ce point de dégradation pour une écurie ayant joué les terreurs de la poule (B) apportant une bouffée novatrice d'air frais à la compétition. Il est urgent que toutes les forces vives de la région mettent la main à la poche et pas en petite monnaie dans le dessein de permettre au groupe de préparer dans les meilleures conditions la seconde phase où ils seront attendus au tournant par tous leurs concurrents du moment que l'effet surprise ne sera plus de mise et ne tiendra plus la route.