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Malades imaginaires et médecins de famille à l'index !
CNAM
Publié dans Le Temps le 05 - 02 - 2013

Un système à verrouiller parfaitement pour se prémunir contre la fraude et l'hémorragie
L'on commence à avoir peur et froid au dos pour l'avenir et le devenir de la CNAM, dont le modèle a été calqué en noir blanc, avec ses points noirs, provoquant le malaise, sur le type du pays où l'on chante la Marseillaise...
Le partenariat et l'alliance, conçus au départ pour le bien de tous, malade et divers intervenants confondus, se sont, au fil du temps, converti, progressivement en un antagonisme négatif d'intérêts.
Et dans le pays où l'on entonne « Houmat Al Hima », la « Troïka » médicale, cette fois-ci, (CNAM, médecins, pharmaciens), unie par un mariage pour le bien et la bonne santé de tous, ne semble pas faire bon ménage.
Tout comme l'autre grande « Troïka » (politique) mal aimée, en instance de divorce depuis que le mariage est consommé !
Gîte bâbord et tribord !
A la petite « Troïka » de la bonne santé, l'air en petite santé, certains se sont attelé à tirer sur la ficelle et pousser trop le bouchon pour se « noyer » d'argent, en faisant feu de tout bois et n'importe comment ! Profitant d'un système, parfait peut-être, pour d'autres mentalités, insuffisamment verrouillé et quasi-ouvert aux quatre vents. Surtout que certains, faisant partie prenante des deux bords : assurés et conventionnés, ont eu à découvrir au fil du temps, les brèches des applications, leur procurant salement, plein d'argent !
Et le navire de la CNAM, semble aujourd'hui avoir du plomb dans l'aile et prendre du gîte (de l'eau) bâbord et tribord, (selon le lexique maritime). Et l'on craint qu'un jour proche ou lointain, le bâtiment « tuniso-latin » ne se perde, tel notre fameuse « KURIAT » corps et biens !
Aussi, vaudrait-il mieux exagérer et verser dans l'alarmisme, plutôt, que de se barricader dans le mutisme, car, le vieux langage, idiot et puéril de « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mène tout droit, dare-dare, au naufrage et au péril !
Après ce long préambule, qui nous fait frissonner de tout notre corps, en raison des manœuvres bassement sordides de ceux qui ont toujours le diable au corps, passons tout de suite au corps du sujet.
Flash-back
Pour rafraîchir les mémoires, nous avons eu à zoomer, dans deux précédents articles (voir « Le Temps » des 25 et 30 janvier dernier), sur deux scandaleuses affaires. La première devait concerner les bons d'achat d'optiques médicales, frauduleusement établis par certains agents sans vergogne, aux noms d'assurés, à même de lire et conduire sans lunettes et fichés en tant que tels. Pour partager les montants libellés dans ces bons, avec un certain nombre d'opticiens filous, faisant argent de tout !
La seconde affaire a porté sur les fâcheuses fuites au niveau de la gestion des malades admis en A.P.C.I (Affections Prises en Charge Intégralement).
Grâce à du « bleuf », du blanc et du noir sur blanc, disions nous, le faussaire s'était fait bien des sous, aux dépens de ses pauvres parents, proches et lointains, à court de sous. Considérant peut être que, là je cite « dans un monde de « voleurs » il est sot d'être honnête », selon les dires de l'écrivain français Alain.
L'on s'est attardé aussi sur la scabreuse affaire du « rond de cuir » culotté et loin d'être rond dans son métier, ayant amassé de l'argent « à satiété », profitant allègrement de diverses brèches et complicités. Et pas moins de cent vingt millions de nos millimes ont été détournés avec une étrange facilité !
Aux abonnés... absents !
Nous avons alors tout fait et remué ciel et terre pour accéder à des informations de première main. Aucune main ne nous a été tendue, même celle de l'interlocuteur es-qualité, habitué à nous guider. On nous dit qu'il a été muté sans avoir été remplacé. Nous avons donc fait chou blanc, disons le crûment !
Faute d'être reçu au téléphone (pour des raisons qu'on aurait été prêt à comprendre si elle nous avait désigné un quelconque représentant non quelconque), par la bonne dame, aux commandes de la CNAM, nous lui avons faxé deux mots gentils, dans l'espoir de voir notre gentillesse rendue par une réplique rassasiant notre curiosité. En vain ! Re-bonjour le chou blanc !
Madame, qu'à cela ne tienne !
Devant le curieux mur de silence, l'on a fini par supposer que le timonier apparemment timoré, se serait refusé de se prononcer, sur ce sujet chaud, risquant de jeter davantage de froid et secouer une « Troïka médicale », déjà malade et à « soigner ». Cela aurait été simple de nous le dire, sans nous laisser tourbillonner... Et on l'aurait compris à demi mot !
« Qu'à cela ne tienne » ; se dit-on. En désespoir de cause, nous avons retroussé les manches et compté sur nos propres petits moyens, pour mener nos investigations à bien.
Et qu'on ne vienne surtout pas nous dire, sitôt le noir mis sur le blanc, « patati... patata ! La vérité n'est pas là ! « La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a ». N'est-ce pas ? Madame le PDG qui n'a rien voulu donner ce qu'elle a, dans ses dossiers... pour guider nos pas ...
« Sciences sans conscience n'est que ruine de l'âme » et de la... CNAM !
Maintenant un troisième épisode dans notre feuilleton. Il concerne cette fois-ci, le problème du médecin de famille qui saisit aux tripes beaucoup de familles. Hé ! Chers toubibs ! Je vous en prie ! Pas de levée de bouclier, souvent opposée, pour « lèse-majesté ». Notre chère corporation, si chère à Hippocrate, n'aura pas à se sentir touchée dans son orgueil par la dénonciation de l'inconduite d'une infime minorité.
Le bon grain et l'ivraie existent dans tous les corps de métiers. Et nul être n'est parfait, à part l'être suprême et éternel, facile à deviner.
Sitôt rassuré que nulle âme sensible ne sera susceptible d'être courroucer, il nous incombe de secouer le semblant de conscience de certains praticiens ayant toujours préféré vendre leurs âmes au diable, au lieu de servir honnêtement les âmes misérables.
Oui, certains disciples d'Hippocrate indisciplinés, ayant choisi d'adhérer à la CNAM, comme médecins de famille, ont tôt fait de « prendre en otage » tant de familles. Profitant parfois de l'innocence et du laisser-faire, de leur patients, prisonniers de leurs prescriptions ne se montrent guère pressés de virer le malade de la médecine générale à la spécialité, malgré la haute nécessité. Pour se faire remplir la cagnotte, grâce à la fidélité non méritée, d'une clientèle habilement baratinée !
« Le malade imaginaire »
Je suis stupéfait et j'en suis resté comme deux ronds de flan, en apprenant qu'un certain nombre de médecins traitants (Cnamistes) ont été surpris « la main dans nos sous » et déconventionnés sur le coup pour une période allant de six mois à deux ans ! Ce sont pour la plupart des médecins généralistes de famille établis à Bizerte Ville, Ghar El Melh, Béja. Ceux qui ont trahi l'illustre Hippocrate et les malheureux patients ont profité de la formule du « tiers payant » pour établir des bulletins fictifs et facturer des frais imaginaires et se partager le gâteau avec certains pharmaciens naviguant dans leurs eaux. Le cas le plus récent est celui d'un médecin spécialiste ayant pignon sur rue à Siliana.
Les supercheries devaient éclater une à une au grand jour, lorsque les assurés concernés avaient été saisis par courrier qu'ils avaient bien dépassé le plafond des frais annuels dûment fixés. Alors qu'ils avaient rarement foulé le parquet du cabinet du médecin concerné. Et on leur a vite dit, bonjour le déconventionnement ! Bye les trafiquants ! Et l'argent mal acquis, aux dépens des mal lotis ? Y a-t-il une chance d'être récupéré et repris ? Normalement oui ! Mille fois oui !
Cela dit, cela suffit pour aujourd'hui, cela ne sera pas hélas fini. Bien de non dits seront bien dits.
On fera de notre mieux, aussi, pour tendre l'oreille comme il faut, aux braves messieurs du conseil de l'ordre,qui ne doivent pas être gais, en « gendarmes » vigilants,mais parfois dépassés !


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