Il fallait en quelque sorte s'y attendre suite à cette curieuse décision draconienne prise par la Ligue professionnelle de football de radier à vie le joueur gabésien Charfeddinbe Be l Hadj. Sitôt la nouvelle répandue en ville comme une trainée de poudre à la vitesse de l'éclair que les inconditionnels de la « Staïda » de déferler en masses dans les artères de la cité exprimant à leur manière leur colère. Les feux de signalisation, les plaques signalétiques en firent malheureusement les frais. Les routes furent interdites à la circulation par des barrages érigés ça et là par des pneus en flammes. Tout ce « beau » monde en ébullition convergea par la suite vers le siège du gouvernorat qui en prit salement pour son grade dans l'affaire essuyant le jet de projectiles de tout acabit. Doléances et exigences des manifestants : Abolition pure et simple de la sanction faute de quoi, ils empêcheraient leurs couleurs de terminer la compétition tout en interdisant désormais aux médias de couvrir les matches des leurs. Une délégation du BD de la « Staïda » fut reçue par Hassine Jrad le gouverneur de Gabès qui les informa avoir pris attache avec Tarek Dhiab et Wadïï El Jery pour leur expliquer la gravité de la situation prévalant à Gabès devenue une poudrière menaçant à tout moment d'exploser et les solliciter d'intercéder en faveur de Charfeddine Bel Hadj pour trouver une issue favorable à ce problème. Charfeddine Bel Hadj : «J'ai deux familles à nourrir » «Vraiment je n'en reviens pas et je suis encore sous le choc. Je jure n'avoir jamais approché l'arbitre et encore moins agressé l'agent d'ordre. Les enregistrements vidéo en attestent d'ailleurs. J'ai deux familles à nourrir et je suis leur unique pourvoyeur et tuteur . La Ligue a pris cette décision sans même me convoquer pour écouter mon point de vue et m'autoriser à plaider ma cause. J'ai confiance en la justice divine en premier lieu et en l'intervention des hautes instances sportives du pays pour me venir en aide et me sortir de cette mauvaise passe où on m'a injustement fourré du moment que je suis blanc comme neige et complètement innocent dans cette affaire ».