Le football est un jeu collectif par excellence et cela le Stade Tunisien l'a vérifié à ses dépens. Qu'est-ce qui a fait que le club du Bardo tombe si bas? Franchement, on ne trouve pas une explication plausible à ce clash général. L'équipe stadiste était méconnaissable. Ceci dit, le club de Gafsa n'a pas volé son succès. Il a su patienter pendant une vingtaine de minutes puis dès qu'il a inauguré la marque, il a démontré son vrai visage et franchement il a étonné de fraîcheur, d'organisation, de rigueur, de concentration et d'efficacité. A ce rythme là, il peut aller loin même si le championnat est comme le tour de France. Il a gagné deux étapes plates, il lui reste à enjamber les Alpes, les Pyrénées... Au Stade Tunisien, il faut tout revoir, à commencer par les ambitions , la gestion de toutes les ressources. Il y a malheureusement des joueurs qui ne méritent pas, pour le moment des places de titulaires.
Les faits saillants 3': Mabrouki hérite d'une balle qu'il pousse au fond du sac mais il était en position irrégulière. 14': Karim Ajmi, encore une fois sur coup franc, met au dessus très au dessus du cadre. 18': Nabil Hamed, avait le but au bout des crampons , mais son tir a été dévié en corner. 28': Beau slalom de Baba Georges couronné par un tir que Zidane capte laborieusement. 35': Belle action chorale des visiteurs ponctuée par un débordement spectaculaire de Hamouda Maâmri suivi d'un centrage parfait que Saber M'hamdi n'éprouve aucune peine à pousser au fond des filets. 38': Une action ping pong dans la surface stadiste au cours de laquelle M. Khecharem , juge de touche, lève son drapeau. L'action se poursuit et Baba Georges en tire profit. Un but qui surprend tout le monde. 45'+1: Coup franc astusieusement botté par Khelifa Bannani qui dépose quasiment le cuir sur la tête de Baba Georges. Ce dernier, sans aucun marquage, triple la mise. 46': Zidane joue la moissonneuse batteuse devant sa cage, mais l'arbitre s'en aperçoit. La faute était indiscutable . Lotfi Belhaj transforme imparablement le pénalty. 69': Jedidi avait mieux à faire mais il privilégia la solution individuelle. Son tir rase la transversale. Au dernier quart d'heure, l'EGSG s'est baladé et s'est créé d'autres occasions. Au coup de sifflet final, joie dans un camp , consternation dans l'autre.
*** Stade 7 Novembre de Radès Temps assez chaud Pelouse en bon état Assistance faible Arbitrage flottant de Aouaz Trabelsi ST-EGSGafsa: 0-4 Buts de Saber Mhamdi, Baba Georges (2 buts) et Lotfi Belhaj sur pénalty Formations ST: Zidane - Ajmi - Zaâiri - Toniato - Korbi - Mabrouki - Hamed - Achraf Khalfaoui - Jedidi - Denisio Mendès EGSG: Ben Thabet - Ladab - Nsaïbi - Bannani - Ben Younès - Mohamed Lotfi - M'hamdi - Maâmri - Atef - Baba Georges - Cassidy Changements ST: Khalfaoui par Chaâr, Ajmi par Tonniche, Mabrouki par Charni EGSG: Baba Georges par Tijani - Atef par Hammami - Mhamdi par Moussa Joueurs avertis: ST: Zidane, Korbi EGSG: Nsaïbi - Bannani - Ben Younès - Mhamdi - Baba Georges Mohamed Ali EZZINE
*** A chaud Mrad Mahjoub (Entr: ST) "Si j'ai un conseil à donner au ST. Ce sera de limoger l'entraîneur" "L'indiscipline tactique a été fatale. La fragilité psychologique est à l'origine du clash. Il faut provoquer ce qu'on appelle, le choc psychologique. Si j'ai un conseil à donner au ST, c'est de limoger le coach. Il n'y a pas de fierté au sein des joueurs. Rien n'a été fait comme il se doit, et avec cette manière là, l'équipe n'arrivera jamais à décoller. On encaisse trois buts en un temps record. C'est dur de changer la mentalité. La responsabilité sur le terrain m'incombe. Je ne veux pas parler d'autres choses, en dehors des affaires du terrain. Je suis certain que le ST saura se redresser. La situation est grave et on ne peut plus se permettre un autre faux-pas" .
*** Khaled Ben Yahia (Entr: EGSG) "Une situation que mes joueurs ont su gérer" J'étais sûr qu'on allait souffrir au début des débats. Après 15 minutes de jeu on a pris les rênes du jeu. On a su gérer toutes les situations. Pour le ST c'est une question de temps, il se réveillera certainement. Je connais plusieurs de mes joueurs et c'est une chance de travailler avec un groupe dont la majorité me connaît".