Suite au « non match » disputé par les Cigognes au Bou Jomaâ Kminti devant les Gabésiens et soldé par une lourde défaite essuyée à la maison (2-4), les Béjaois ont bénéficié de trois jours de repos ( !) avant de reprendre le travail. Deux échéances dans le viseur : le ST dans le cadre de la coupe de la Ligue et l'ESBK pour le compte de la coupe de Tunisie pour accéder aux quarts de finale. Jalel Gharbi cloué au pilori Mais auparavant, le président Jalel Gharbi absent de la scène béjaoise depuis la réussite de ses couleurs à se maintenir parmi l'élite refit surface avec une réunion avec les troupes histoire de crever l'abcès. Dialogue de sourds en somme du moment que les explications avancées par le président exhortant les joueurs à patienter encore et que leur lourde ardoise serait épongée sous peu, ne firent pas long feu et ne parvinrent à convaincre personne parmi une assistance chauffée à blanc. Par ailleurs les déclarations antérieures de Gharbi à un journal de la place stipulant que "ses joueurs par trop gâtés avaient perdu toute mesure, toute pondération" n'étaient pas pour arranger les choses. L'auditoire exigeant des excuses et un démenti ferme de sa part à ce propos. Finalement la réunion tourna court, encore heureux qu'elle n'ait pas dégénéré, les différents belligérants se quittant dos à dos avec plein de promesses du président et une colère à son paroxysme de ses employés menaçant de saisir la commission des contentieux à la FTF. Arfaoui menace… Dans cette ambiance étouffante, délétère difficile pour le pauvre Mokhtar Arfaoui d'accomplir son travail et de s'acquitter de la tâche qui lui est dévolue à bon escient. Et c'est grandement dommage pour les Cigognes car le tirage au sort leur parait clément et les quarts de finales de la coupe de Tunisie largement à leur portée. D'ailleurs Arfaoui très mal à l'aise et gêné aux entournures ne cache pas son désarroi et menace ouvertement de partir si d'aventure les choses n'entraient pas dans l'ordre sous peu.