Il faut se mettre à la place d'une jeune fille ayant subi le plus grand déshonneur, pour pouvoir analyser la situation dramatique d'une famille. A peine 18 ans, la jeune fille issue d'un milieu rural assez modeste, a vieilli en un clin d'œil. Les rides occupent toute la face de son visage. A la voir on lui donnerait facilement quarante ans. Il faut revenir à quelques années auparavant lorsque la famille a quitté le village pour rejoindre la capitale. La mère, s'est débrouillé un travail en tant qu'aide ménagère au domicile d'un richard. Elle a accepté de bon cœur de travailler afin de permettre à sa fille de poursuivre ses études. Le Père se débrouillait quant à lui quelques travaux occasionnels qui lui permettaient de contribuer du peu qu'il gagne aux dépenses quotidiennes. La jeune fille poursuivait ses études primaires où elle était brillante. Après elle a rejoint le lycée. C'est à partir de ce moment que son calvaire a commencé. Pourtant elle se réjouissait de la vie, aimait ses camarades de classe. Un jour où sa mère lui a demandé de l'accompagner au domicile de sa tante pour l'aider à réaliser certains travaux domestiques en contre-partie de quelques offres qui pourraient les aider à améliorer leur qualité de vie. Accompagnée de sa mère et de son jeune frère, elle s'est donc rendue au domicile de sa tante. C'était au cours de l'année 2008. Au cours de ce maudit séjour elle a été abordée par son cousin qui voyait en elle une proie facile vu son jeune âge à l'époque. Il l'invitait de temps en temps dans sa chambre pour profiter de son ignorance des choses de la vie pour la toucher, la caresser, bref pour essayer d'apaiser la soif juvénile de l'éveil des sens. La jeune fille ne savait pas ce qui se passait. Elle découvrait des choses et n'avait jamais osé en parler à sa mère. Elle était prise entre un sentiment de culpabilité car elle a compris qu'elle frôlait l'interdit et entre la curiosité de se découvrir et surtout découvrir des sentiments cachés et des plaisirs nouveaux. Ce qui devait se produire, s'est produit. Un jour le cousin se trouvait seul avec sa jeune cousine. Il a filé quelques pièces de monnaie au petit frère lui demandant d'aller jouer au billard dans le kiosque du coin. Une fois seuls, il a assouvi ses instincts bestiaux en violant la jeune fille puis lui a demandé de garder le secret si elle ne voulait pas avoir de problèmes. Depuis le jeune homme faisait en quelque sorte de s'isoler quotidiennement avec sa cousine. De retour chez elle pour reprendre le cycle de vie normal, elle s'est sentie lourde. La vie s'est transformée en cauchemar. Elle a perdu le gout de l'instruction. Elle ne voulait plus aller à l'école. Elle s'est sentie salie par ses actes répétés avec son cousin. Elle a compris que la vertu n'avait plus de signification. Les choses se sont empirées le jour où elle a vu son ventre grossir. Que faire ? Comment se taire devant une réalité qui finirait par être découverte. Elle s'est isolée avec sa mère dans un coin de la pièce pour éclater en sanglots et l'informer de son état. La première question de la mère était « Qui est responsable »?? Une fois au courant, la mère est entrée en contact avec sa sœur pour l'informer de la situation et lui demander de se réunir au plus vite pour légaliser une situation qui risque de porter préjudice à toute la famille. Mais la réaction de la sœur était toute autre. Elle a disculpé son fils demandant à sa sœur d'aller chercher ailleurs le véritable responsable de cette situation. Devant cette situation, la mère de la petite s'est rendue au poste de la garde nationale de la localité pour déposer plainte, et faute de régulariser la situation à l'amiable, poursuivre le cousin pénalement. Appelé à s'expliquer, le jeune homme est tombé des nues, faisant croire qu'il est innocent et qu'il n'a jamais eu de rapports avec sa cousine. Mais il s'est trouvé devant un dilemme. S'il serait arrêté en attendant que l'affaire connaisse son épilogue, il perdrait son emploi pour lequel il a longtemps trimé pour l'obtenir. Il a donc accepté d'épouser sa cousine et d'établir un contrat de mariage afin de ne pas être poursuivi. Il a toutefois refusé de cohabiter avec elle jusqu'à la naissance du bébé pour déterminer grâce à l'ADN sa paternité. Après la naissance du bébé, le père de la jeune fille a demandé des analyses génétiques pour déterminer la paternité du bébé. Le rapport d'analyses n'a pas laissé place au doute. Le père du bébé était bien le cousin incriminé. Informé, ce dernier s'est opposé aux résultats des analyses déclarant qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse afin de lui soutirer le montant de la pension. Mais le juge devant les preuves inéluctables a décidé de confirmer la paternité du père et de maintenir l'inscription du bébé sur les registres de l'état civil.