Encore mineure, elle a quitté les bancs de l'école pour incapacité de poursuivre les études. Ses parents ne pouvaient la retenir éternellement enfermée, ce qui a eu pour résultat une liberté totale ayant abouti à une situation dramatique. La jeune fille se permettait de quitter le domicile parental pour aller errer dans les rues de la ville et bien entendu connaitre des gens. Un vendeur de sandwichs l'a invitée un jour pour lui offrir un casse croûte, il a profité de sa présence pour la complimenter et lui faire part de ses « nobles » sentiments. Il lui a demandé de lui rendre visite. De jour en jour, les liens se sont consolidés, la jeune fille est devenue attirée fortement par son élu qu'elle a répondu favorablement à son invitation chez lui. C'est ainsi que la relation est devenue une relation de concubinage. La jeune mineure est devenue la proie de son ami. Elle se donnait à lui régulièrement. Les conséquences de cette liaison ont fini par donner leurs fruits. La jeune fille est tombée enceinte. Dès qu'elle a informé son élu, ce dernier a changé carrément de comportement. Il a nié sa paternité, a changé d'adresse et n'a plus donné signe de vie. Informée la mère de la jeune fille, consciente de la gravité de la situation s'est rendue au poste de police pour déposer plainte contre le jeune homme et a demandé de le poursuivre pénalement à moins qu'il ne change de comportement, reconnaisse la paternité du nouveau né et établir un contrat de mariage. Appelé à se justifier, le jeune homme a reconnu avoir eu des rapports avec la jeune fille mais a nié la paternité pour la simple raison que la jeune fille entretenait des relations sexuelles avec plusieurs jeunes de la cité. L'avocate de l'inculpé a axé sa plaidoirie sur le doute qui plane sur la paternité du bébé. Si la jeune demoiselle a eu réellement des rapports avec plusieurs personnes, il faut dans ces conditions attendre la naissance du bébé pour déterminer le lien de paternité avec des analyses ADN. L'avocate a également mis en cause les parents de la jeune fille qui ont fait preuve d'absence totale du suivi de leur fille ce qui a engendré des écarts de conduite malgré son jeune âge. La proposition a été acceptée par le juge. C'est pour cette raison qu'il a décidé de reporter l'affaire à une date ultérieure qui serait déterminée après la naissance du bébé.