Le départ précipité de Buscher, s'il a surpris dans un premier temps les dirigeants marsois, a été finalement perçu comme un signe de soulagement, surtout que ce technicien au club depuis trois saisons, ne pouvait plus donner à une équipe qui a progressé sous sa houlette certes, mais qui n'a plus évolué sur le plan fond de jeu et même des résultats qui sont restés en deçà des sacrifices surtout financiers consentis par le club. Une fois la surprise passée, le président actuel Maher Ben Aïssa est passé directement à l'acte. Et le premier contact avec Dragan ex entraîneur du CSHL a semble-t-il été couronné de succès, dans la mesure où les deux parties ont vraisemblablement parvenues à un accord qui sera paraphé dans les prochains jours. Mais pour parer à toute éventualité, des contacts ont été entrepris avec Nabil Kouki. Par ailleurs, nous avons appris également que Nizar Ghazouani adjoint accompagnera Buscher aux Emirats. Retour de Ben Messaoud Le passage de Bilel Ben Messaoud à l'ESS n'aura duré que l'espace d'une année. En effet ce joueur parti au mois de juillet dernier à Sousse, sera présent à la reprise des entraînements le 8 juillet prochain. Ce retour rentre dans l'accord conclu entre les deux équipes après que l'ESS a été dans l'incapacité d'honorer la traite de cent milles dinars restées en suspend depuis la conclusion du transfert. Le retour de Ben Messaoud comblera certainement le départ de Boubaker Tambadou vers les Emirats. Omrani marsois Par ailleurs, et dans le cadre du même accord, l'ASM bénéficiera des services d'Emir Omrani qui a été cédé définitivement par l'ESS. Ce joueur qui a retrouvé un second souffle depuis son arrivée à La Marsa est appelé à donner plus au cours du prochain exercice. L'assemblée fin juillet Le bureau directeur de l'ASM a décidé de tenir les assises de son assemblée générale élective le 27 juillet prochain. A ce jour aucun nom n'a été avancé pour prendre la direction du club, mais aux dernières nouvelles, Maher Ben Aïssa serait sur le point de céder à la pression et d'accepter de rempiler pour un nouveau mandat de deux années.