Le Directeur du bureau régional de la jeunesse a déposé plainte auprès du procureur de la République du tribunal de Ben Arous contre un propriétaire d'une garderie d'enfants pour harcèlement sexuel et attentat à la pudeur contre une jeune élève âgée de 11 ans. C'est à la suite d'une note écrite émanant du Directeur du centre hospitalier relatant le préjudice physique et moral subi par la fille qu'une enquête a été ouverte. Le responsable de la garderie âgé de soixante ans a été arrêté pour répondre d'acte grave commis sur une de ses élèves. Attentat à la pudeur sur une jeune fille âgée de moins de dix huit ans sans son consentement conformément à l'article 228 du code pénal. La jeune fille interrogée, a déclaré qu'elle a été inscrite au cours du deuxième trimestre de l'année par sa mère pour un suivi continu. Le centre éducatif est dirigé par l'inculpé et son épouse. Ce dernier a pris en charge la jeune fille. C'est lui qui l'accompagnait à l'école à bord de sa voiture. C'est lui qui l'assistait continuellement pour les révisions et c'est finalement lui qui lui donnait des cours particuliers. Il s'est permis de prendre la fille à bord de sa voiture pour des promenades. Les choses ont pris une tournure grave lorsque au cours de quelques leçons particulières, il s'est permis de verrouiller portes et fenêtres de la salle de classe pour déshabiller la petite et abuser d'elle. Il la menaçait de la tuer si jamais elle révèle ce qui se passe. Pendant qu'il commettait son acte, il lui bouclait la bouche pour l'empêcher de crier. C'est ainsi qu'un jour, la jeune fille s'est trouvée seule avec sa sœur et lui a tout raconté. Cette dernière a appelé la mère pour lui répéter ce qu'elle a entendu. Finalement la mère a accompagné sa fille au centre hospitalier et c'est ainsi que le Directeur du centre a alerté les responsables de la jeunesse locale. Interrogé, l'intéressé a nié les faits. Il a été confronté avec la jeune fille qui a expliqué tout ce qui s'est passé et a informé les enquêteurs sur le nombre de fois où elle a été violée. La chambre de mise en accusation a décidé l'incarcération de l'inculpé en attendant sa traduction devant une juridiction spécialisée. Pour la chambre tous les motifs sont réunis pour déclarer l'inculpé coupable. Du constat des médecins jusqu'aux aveux innocents de la petite ont fait qu'aucun doute n'est permis.