Cela fait belle lurette que notre équipe nationale n'a pas été sollicitée. Pourtant nous sommes en pleine trêve hivernale en Tunisie comme dans la quasi-totalité des pays européens. Ce qui veut dire que nos joueurs évoluant ici et là sont libres de tout engagement avec leur équipes respectives et que leur convocation pour un stage de l'équipe nationale n'aurait pénalisé personne. Quand on sait que cette équipe tunisienne en pleine reconstruction a besoin de multiplier les rassemblements pour l'amélioration des automatismes, l'assimilation des dispositifs tactiques et un gain de solidarité entre toutes ses composantes, il est inadmissible qu'elle se trouve en pleine hibernation et qu'aucune partie ne lève le petit doigt pour appeler le sélectionneur national à assumer ses responsabilités.
La course aux joueurs sans talent Depuis le démarrage du Mercato d'hiver le 15 décembre dernier, nous assistons à un désolant défilé de joueurs venue d'un peu partout et notamment des pays africains sollicités par nos différentes équipes de la Ligue Une à la recherche de cette « hirondelle » en mesure de faire leur... printemps. En vain s'agissant de simples tocards à l'instar des Lukas, Coulibaly, Lolo et Lala... Des joueurs accompagnés de leurs agents reconnus ou pas à qui on paye frais de voyage et séjour à l'hôtel pour enfin s'apercevoir qu'il s'agit de footballeurs sans talent. Jusqu'à quand va-t-on continuer à assister impuissants à un manège qui n'honore en aucune manière notre football ni encore les personnes qui décident en son nom pour dilapider un argent qui aurait mieux servi à la formation. D'autant plus que l'on va même en Indonésie pour recruter !!!
Le ridicule qui tue... Il ne manquait plus que cela. Le président d'une fédération nationale accompagné d'un entraîneur national pour aller en Angleterre implorer un ou deux joueurs à revenir en Equipe nationale. Rien que pour jouer contre le Soudan, l'Ile Maurice et les Seychelles, trois pays aux traditions footballistiques très approximatives. Décidément, il faut s'attendre à tout par les temps qui courent.