Il est une décision franchement bizarre, inacceptable et condamnable, surtout dans l'Etat de droit qu'est le nôtre, que celle prise par les responsables de l'E.S. Zarzis et réduisant la tâche des correspondants régionaux. En effet, à chaque fois que nous nous adressons à un joueur de l'équipe Sang et Or sudiste pour un entretien ou un commentaire d'une action ou d'un match, il nous rétorque qu'il lui est interdit d'accorder la moindre déclaration suite à la grille disciplinaire instaurée par le bureau en place. Ladite grille stipule qu'en cas d'enfreinte à cette consigne, le joueur incriminé se verra déduire automatiquement 200D. Malgré cette injustice, et dans l'attente d'un changement dans cette attitude hostile envers les hommes de presse de la part de ces responsables, les correspondants régionaux font preuve de beaucoup de retenue et de respect envers la réticence des joueurs. Mais, samedi dernier, quelle ne fut notre surprise à la lecture d'un quotidien de la place puisque nous y avons découvert des propos livrés par le capitaine, Chaker Hammali, celui-là même qui nous avait suppliés de ne pas insister pour un court entretien que nous lui avons sollicité pour nous parler des chances de son équipe quant à un bon résultat face aux Sfaxiens. L'effet de surprise ne fut que passager puisque l'on sait que le correspondant à Zarzis de ce quotidien n'est autre que le vice-président, responsable de la coordination avec les médias et porte-parole du club. C'est vrai que lorsque l'on porte autant de casquettes, on est bien couvert et puis ne dit-on pas qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Cette politique de deux poids deux mesures ne pourra en tout cas améliorer l'ambiance au sein et autour de l'équipe. Les dirigeants sont appelés à revoir leur manière de gérer les affaires d'un club qui appartient à toute une ville, à toute une région.
Quatre casquettes Un correspondant sportif porte parole de club, est-ce acceptable ? En tout cas c'est une première dans les annales du club cher aux Zarzissiens, voire en Tunisie que cette décision du nouveau président sudiste qui a nommé parmi ses collaborateurs un correspondant sportif de la région aux postes de vice-président, coordinateur avec les médias et porte-parole de l'équipe. Cette décision est-elle logiquement acceptable ? Une décision que les confrères de la presse écrite en particulier n'arrivent pas à comprendre surtout que ce monsieur a cherché par tous les moyens à avoir la main mise sur tous les échos et décisions concernant la vie du club, en plus de ses nombreuses tentatives d'endoctriner (mettre dans sa poche dans notre langage quotidien) ses collègues et leur dicter sa manière de diffuser les nouvelles et de commenter les différentes décisions administratives ou techniques. Il s'est rendu maître de toute l'information, plutôt de la désinformation, et de la communication des nouvelles et décisions qui concernent le club.
Maatoug et Bouhouch blessés Le régisseur de l'équipe Nadhir Maatoug est au repos et a de fortes chances de ne pas prendre part au match très important pour la suite du parcours que livrera l'ESZ à son homologue de Jendouba. En effet, à cause du mauvais état de la pelouse du terrain de Zarzis, qui continuera de faire des victimes, le revenant Maatoug fut lors d'une séance d'entraînement au début de cette semaine victime d'une entorse à la cheville. Bouhouch, quant à lui, ressent des douleurs au dos qui l'ont obligé de sauter quelques séances d'entraînement, mais il pourra tenir sa place dimanche. Ce qui est une bonne nouvelle quand on sait que le joueur n'a cessé de démontrer qu'il faisait partie des valeurs sûres de l'équipe, devenant un élément incontournable dans l'axe de la défense. Enfin, Anis Karoui s'est de son côté absenté, mais rien de grave puisqu'il ne s'agit que d'une seule journée et sur prescription du médecin du club qui a préféré lui accorder un repos salvateur.