Tunis le Temps: C'est un drame qui se déroula au Kef, et dont les causes n'étaient autres que l'amour fou d'un jeune homme pour sa cousine. Celle-ci habitait à la même ville que lui, mais ses parents étaient aisés et elle vivait dans le faste et la félicité. `Quant à lui, il était de parents modestes , et essayait lui-même de travailler, notamment dans le domaine agricole, afin de pouvoir subvenir à ses besoins. Mais est-ce un empêchement à l'amour, surtout si celui-ci est sincère ? Quoi qu'il en soit, dans le cas de l'espèce, le soupirant trouva un échos favorable de la part de sa bien aimée. Les choses ayant évolué entre eux dans le sens positif, ils décidèrent de se marier, et le jeune homme alla demander la main de sa dulcinée à sa famille. Il fut bien reçu et ne trouva aucune objection de quiconque de sa famille, sauf sa mère. Objection de taille, puisque c'était la mère qui décidait, surtout dans ces choses là. Or non seulement elle refusa , mais elle incita sa fille à le quitter et à ne plus le voir . Elle expliqua au jeune homme qu'il ne pouvait pas prendre en charge sa fille et la rendre heureuse, eu regard à sa situation modeste. Le jeune homme était non seulement vexé et humilié mais il se sentait au bord du désespoir. Il eut l'idée de s'armer d'un fusil de chasse, et resta près de la maison de sa cousine à l'affût pour voir passer celle qui fut la cause de tous ses malheurs. Dès qu'il aperçut la femme de son oncle , debout près d'une fenêtre, il tira deux coups en sa direction, pour l'abattre. Arrêté par la police il déclara qu'il avait agi ainsi par désespoir et voulut mettre se venger de celle qui fut la cause de tous ses malheurs.