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Le Festival international du film de Namur: « Le Challat de Tunis » en compétition
Publié dans Le Temps le 17 - 08 - 2014

La 29ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) se déroulera du 3 au 10 octobre 2014. « Le Challat de Tunis » de Kawther Ben Henia représentera la Tunisie à la compétition.
Vitrine de la richesse de la Francophonie, le FIFF présente chaque année près de 150 films issus des quatre coins de l'espace francophone, attestant de la vitalité du 7ème art dans des pays aussi variés que la France, la Roumanie, la Suisse, sans oublier le Québec, l'Afrique subsaharienne, le Maghreb ou encore le Liban.
Au fil des années, le Festival de Namur est devenu le rendez-vous incontournable à la fois des professionnels mais aussi du public. Ainsi, d'une part, le FIFF accueille de nombreux professionnels internationaux autour d'ateliers, de colloques et de rencontres qui ont notamment permis à différents films de voir le jour. D'autre part, grâce à l'ingéniosité de son FIFFpass, Namur propose au public, cinéphiles avertis ou non, de découvrir à un prix démocratique une cinématographie riche et variée, mais trop souvent méconnue.
Comme déjà annoncé, c'est le film « Tokyo fiancée » qui fera l'ouverture officielle du Festival le vendredi 3 octobre, en présence du réalisateur et des comédiens principaux, Pauline Etienne et Taichi Inoue. Troisième long métrage du cinéaste, humoriste et écrivain belge Stefan Liberski, « Tokyo Fiancée » est adapté du roman « Ni d'Eve ni d'Adam » de la romancière belge Amélie Nothomb.
Le Festival dévoile cinq nouveaux films
LE GOUT DES MYRTILLES de Thomas de Thier (Belgique/Luxembourg) – première mondiale, en présence de Michel Piccoli et Natasha Parry
A partir d'un certain âge, les jours commencent à se ressembler. Mais pour Jeanne et Michel, ce 3 août ne ressemble à aucune autre journée. Ils ont rendez-vous pour leur pique-nique annuel dans la forêt. Ils vont nettoyer la stèle d'un enfant mort 45 ans plus tôt et, plus que tout, se retrouver.
Après son émouvant premier long métrage Des plumes dans la tête présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2003, le cinéaste belge Thomas de Thier a tourné plusieurs documentaires et courts métrages. Le voici de retour derrière la caméra pour son deuxième long métrage de fiction, Le Goût des myrtilles, une œuvre superbement poétique, inspirée des estampes japonaises. Ce voyage initiatique réunit l'acteur français Michel Piccoli et la comédienne anglaise Natasha Parry dans les deux rôles principaux. Des retrouvailles en quelque sorte puisque les deux comédiens avaient tourné ensemble dans La Fille prodigue de Jacques Doillon en 1981 et joué récemment au théâtre dans Ta Main dans la mienne, une pièce de Tchekhov, mise en scène par Peter Brook.
Le film est produit par Novak Prod (Olivier Dubois – Belgique) et Red Lion (Jeanne Geiben & Pol Cruchten – Luxembourg) avec le soutien du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Film Fund Luxembourg.
QUE TA JOIE DEMEURE de Denis Côté (Québec)
Exploration libre des énergies et des rituels trouvés sur des lieux de travail divers. D'un ouvrier à l'autre, d'une machine à la prochaine ; de ces mains, ces visages, ces pauses, ces efforts, que peut-on établir comme dialogue absurde et abstrait entre L'Homme et son besoin de travailler ? Que valent ces instants où l'homme multiplie et répète des gestes qui devraient logiquement le mener vers un repos dont la qualité reste impossible à définir.
Habitué du Festival de Namur, Denis Côté y a présenté son premier long métrage, Les Etats Nordiques en 2006, et son précédent film Vic+Flo ont vu un ours qui a remporté le Bayard d'or du meilleur scénario l'an dernier. Entre documentaire et fiction, son huitième long métrage Que ta joie demeure s'inscrit dans la continuité de son projet explorant l'image et le son, initié dès son premier film. Que ta joie demeure a été sélectionné cette année aux Festivals de Berlin, d'Istanbul ou encore à Karlovy Vary, et a remporté une Mention spéciale du Jury à Mexico. Le film est produit par Metafilms (Sylvain Corbeil – Québec). Les ventes internationales sont aux mains de Films Boutique. Parmi les protagonistes de ce vibrant documentaire, citons Guillaume Tremblay, Emilie Sigouin, Hamidou Savadogo.
Denis Côté sera à Namur le 6 octobre afin de donner une leçon de cinéma, en collaboration avec la SACD. Il sera également présent à BOZAR et à la CINEMATEK de Bruxelles qui lui consacrent une rétrospective.
BANDE DE FILLES de Céline Sciamma (France)
Marieme vit ses seize ans comme un mur d'interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l'impasse de l'école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
Après un premier film remarqué à Cannes, Naissance des pieuvres en 2007 et un deuxième, Tomboy, adulé à Berlin en 2011, la réalisatrice française Céline Sciamma signe, avec Bande de filles, son troisième long métrage. Autant le dire tout de suite, le film dénote une fois encore l'excellente maîtrise de son auteur et lui a valu une sélection cette année à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Produit par Hold-Up Films & Productions / Lilies Films (France) en coproduction avec Arte France Cinéma, il est interprété par Karidja Toure (dans le rôle principal), entourée de Assa Sylla, Lindsay Karamoh et Marietou Toure. Films Distribution en assure les ventes internationales. Le film sera distribué en Belgique par Cinéart.
Présence africaine
TIMBUKTU d'Abderrahmane Sissako (Mauritanie/France) Tombouctou est réduite au silence, portes closes, ruelles désertes. Plus de musique, plus de football, ni de cigarette. Fini les couleurs vives et les rires, les femmes ne sont plus que des ombres. Des extrémistes religieux sèment la terreur. Loin du chaos, sur les dunes, Kidane mène une vie paisible avec sa femme, sa fille et Issan son petit berger. Sa quiétude sera de courte durée. En tuant accidentellement Amadou, le pêcheur qui s'en est pris à sa vache préférée, Kidane doit faire face à la loi des occupants qui prennent en otage un islam ouvert et tolérant.
Né en Mauritanie en 1961, Abderrahmane Sissako est l'un des cinéastes africains les plus profonds. Alliant une totale maîtrise cinématographique à un contenu porteur, son cinéma percute autant qu'il séduit. Il nous l'avait démontré avecRostov-Luanda en 1997, suivi de La Vie sur terre en 1998, l'inoubliable Heremakono (En attendant le bonheur) en 2002 et Bamako en 2006.
Cette 29ème édition marque ses retrouvailles avec Namur: en 1997, le cinéaste y présente son court métrage Sabrya ; en 1998, il est doublement de retour avec son premier long métrage La vie sur terre et le documentaire Rostov-Luanda qui remporte une Mention du Prix CICAE et une Mention du Prix TV5 du meilleur documentaire ; en 2002, il remporte le Prix Emile Cantillon avec Heremakono ; et en 2008, il assure la Présidence du Jury Officiel.
Timbuktu a été présenté en Compétition officielle cette année à Cannes. Produit par Les Films du Worso (France) et Dune Vision (Mauritanie), il est interprété par Ibrahim Ahmed, Toulou Kiki, Abel Jafri, Fatou Diawara, Hichem Yacoubi et Kettly Noêl. Timbuktu sera distribué en Belgique par Cinéart. Les ventes internationales sont assurées par Le Pacte.
LE CHALLAT DE TUNIS de Kaouther Ben Hania (Tunisie/France/Canada /Emirats Arabes Unis)
Eté 2003, un homme sur une moto, une lame de rasoir à la main, rôde dans les rues de Tunis. Il s'est donné pour mission de balafrer les plus belles paires de fesses des femmes qui arpentent les trottoirs de la ville. On l'appelle « le Challat », la lame. D'un café à l'autre, d'un quartier à l'autre, les histoires les plus folles circulent à son égard. Le Challat est devenu une sorte de figure mystérieuse entouré d'un halo de fascination, de fantasme et de terreur. Tout le monde en parle mais personne ne l'a jamais vu. Dix ans plus tard, après la Révolution, une jeune réalisatrice obstinée mène l'enquête pour élucider ce mystère.
Le Challat de Tunis raconte avec humour les dessous d'un fait divers devenu légende urbaine et dresse le portrait d'une société tunisienne en pleine effervescence où les hommes semblent peiner à trouver une place et où le corps féminin reste un enjeu politique de taille.
Entre fiction et documentaire, cette satire sociale réalisée par Kaouther Ben Hania, est interprétée par Jallel Dridi, Moufida Dridi, Mohamed Slim Bouchiha, Narimène Saidane et Kaouther Ben Hania elle-même. A noter que la réalisatrice était présente à Namur en 2007 en compétition avec son court métrage Moi, ma sœur et la chose. Coproduction entre la Tunisie, la France, le Canada et les Emirats Arabes Unis, le film est produit par CINETELEFILMS (Habib Attia – Tunisie) et SISTER PRODUCTIONS (Julie Paratian – France), en coproduction avec SIX ISLAND PRODUCTIONS (Paul Scherzer – Canada).


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