La Confédération africaine de football s'est montrée clémente à l'égard de la Guinée Equatoriale. Au lendemain des incidents qui ont entaché la demi-finale entre le pays hôte de la CAN 2015 et le Ghana, le jury disciplinaire de l'instance a infligé une amende de 100 000 dollars à la Fédération équato-guinéenne, pour "le comportement agressif et récidiviste de ses spectateurs." Amende assortie d'un match à huis clos de sursis avec mise à l'épreuve dès aujourd'hui lors du match pour la 3e place qui va opposer le Nzalang Nacional à la RD Congo à Malabo. En plus de cette sanction, la CAF précise dans son communiqué que la partie équato-Guinéenne devra "prendre en charge le coût de traitement de tous les blessés lors du match en question." De telles sanctions ne sont en vérité que de la poudre aux yeux. Des scènes horribles comme celles qui s'étaient déroulées au stade de Bata avec des supporters ghanéens blessés par le public du pays organisateur méritent normalement des sanctions plus sévères. Mais à quoi joue la CAF ?