De grâce !, cessez de les inviter sur les plateaux de télévision : cela fait tâche dans le paysage... La morosité ambiante ne suffisant pas, il faut aussi se les coltiner entre la poire et le dessert, et ce n'est pas très hygiénique. Indigeste, le passage du prétendu, Cheikh Mohamed Hentati le samedi dernier, invité de «Labess» qui s'en serait bien passé devant l'éternel, vu le mauvais quart -d'heure que cela a fait passer à des téléspectateurs qui en ont vu d'autres, certes, sans oublier les « vertes et les pas mûres», avec toute cette panoplie de «cheikhs», issus pour la plupart de l'après révolution, - laquelle doit s'en mordre les doigts à l'heure qu'il est, se rendant compte qu'elle a contribué à enfanter des monstres -, et qui ont du, stupéfaits, supporter encore une fois, la litanie d'inepties et de mensonges, proférés par un invité très spécial, ayant l'habitude de nager entre deux eaux, troubles, comme cela va de soi, et qui n'hésite pas une seconde, à troquer une casquette pour une autre, selon ses intérêts et le sens du vent. Des propos sordides et insignifiants ? A la pelle, comme les feuilles mortes, mais il y a saturation et ça commence à bien faire. On voit bien ce que pourrait donner son prêche, si cela est, à l'instar des usurpateurs de son acabit, qui ont joué à la « girouette », profitant du flou ambiant, et qui ont, de surcroît, l'extrême outrecuidance de s'improviser donneurs de leçon, à la piété avérée lors-même qu'elle est trafiquée, et cousue de toutes pièces. Cela donne un « patchwork » pas très esthétique qui ne donne pas le change mais dérange, ô combien !, parce que pour laver plus blanc que blanc, il faut concéder qu'ils ont consommé l'art sans modération. Reste la manière. Du coup, cela ne convainc personne et cela tombe toujours, comme un cheveu dans la soupe. On vous le disait : indigeste. Il faudrait les priver d'antenne jusqu'à la fin des temps. Après le déluge, on leur accordera peut-être une petite chance...