Les échos les plus fantaisistes, et contradictoires furent ça et là quant à l'avenir de l'actuel BF surtout après la date du 31 décembre 2006, date butoir fixée par la FIFA pour recevoir le projet de propositions de l'actuel BF. Lequel projet n'ayant pas encore été finalisé. Quoiqu'il en soit des contacts tous azimuts s'établissent entre les différentes composantes pour la formation probable la future direction fédérale. Parmi les responsables potentiels du secteur de l'arbitrage le nom de Younes Selmi revient avec insistance et circule dans les coulisses. Pour en savoir plus, nous l'avons abordé pour connaître ses véritables intentions. Le Temps : Votre nom est évoqué quant à une éventuelle prise en main de la CFA ? Younes Selmi : A vrai dire, il a même été question de mon humble personne lors des élections précédentes (l'actuel BF) mais pour préserver la "cohésion" de l'équipe actuelle j'ai préféré m'abstenir d'en faire partie ! Ne pouvant en effet m'entendre avec certains membres... • Sinon, pour une éventuelle participation au futur BF ? S'il y a une plate forme stable, une équipe homogène, des gens sérieux voulant travailler, œuvrer pour le bien du sport, la sauvegarde de l'éthique, faire sortir notre FB des sentiers battus, pourquoi pas, je suis partant. Car il ne s'agit pas d'être là, de se contenter de faire partie, du BF et défendre les intérêts de telle ou telle équipe ! Tous les clubs doivent être traités sur le même pied d'égalité. Ce sont là les seuls garants de réussite d'un BF. • Donc vous êtes pour la désignation par la tutelle du président de la CFA ? Je pense, car en président "élu" serait tributaire de certains électeurs qui, le cas échéant, risquent de le lui rappeler... Désigné, il se sentira libre de ses décisions, œuvrera en toute quiétude ne se sentant l'obligé de personne ce sont là la philosophie du sport, les principes de base ancrés en nous et non négociables. Certes nous avons tous un club que nous aimons, mais quand vous êtes responsable au sein d'un organisme aussi important, tout doit être occulté. Seul l'intérêt général prime. • Vous laissez entendre, insinuer que l'actuel président de la CFA, qui a été élu et non désigné, risque d'avoir une certaine complaisance ? Certains pourraient (j'utilise le conditionnel) faire pression sur lui, ayant été à l'origine de son élection. Pour couper court à ces situations prêtant à équivoques, il faudrait à mon avis avoir recours à la désignation pour éviter les situations embarrassantes. • On sent chez vous une volonté implacable pour faire bouger le secteur de l'arbitrage. Vous éprouvez un goût d'inachevé ? En quelque sorte, je vous répondrai par l'affirmative. Car le président de la commission d'arbitrage doit avoir suffisamment de temps pour créer, recruter, former des jeunes arbitres. Ces générations ne se perfectionnent nullement en quatre ans. Il faut avoir beaucoup de patience, de doigté pour que ces hommes en noir deviennent performants. Des programmes, copieux doivent être élaborés à leur endroit, et la durée de leur cycle de formation dépasse de loin la période impartie au président de la CFA. Propos recueillis par