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L'entreprise 2.0 et la deuxième république: Objectif : rétablir la confiance et relancer l'économie
Publié dans L'expert le 10 - 12 - 2015

Le grand rassemblement des chefs d'entreprises, devenu une tradition a eu lieu cette année, les 4 et 5 décembre 2015, à El-Kantaoui, Sousse, sur le thème : « L'entreprise 2.0 et la 2ème république : vision et dialogue ». Réunissant le gotha de la classe économique du pays, il a été consacré cette année à une nouvelle vision économique permettant de rétablir la confiance et de relancer la croissance.
Cette 30ème édition s'est tenu sur un thème touchant à la vie de l'entreprise économique, ses défis internes et externes, ainsi que les obstacles qu'elle rencontre en tant qu'unité de base dans la production des richesses, de la croissance et de la création d'emplois.
La séance d'ouverture officielle a été animée par Patrick Poivre d'Arvor (PPDA), célèbre journaliste, écrivain et animateur télé et a été marquée par la présence de très hautes personnalités politiques, dont le Président de la République, Béji Caid Essebsi, l'ancien président turc, Abdullah Gül, l'ancien président du Chili, Sébastien Pinera, l'ancien président d'Allemagne, Christian Wulff, et l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, un habitué des Journées et un grand ami de la Tunisie.
Ahmed Bouzganda : Président de l'IACE :
La complexité des défis imputés à la sphère privée ne se révèle pas sans un partenariat solide avec les protagonistes de l'Etat.
La conjoncture économique aussi bien nationale qu'internationale, et l'instabilité de l'environnement social, ont contraint aussi bien les décideurs politiques que les chefs d'entreprise de naviguer à vue et d'adopter une gestion au jour le jour. Cependant, la recherche de solutions aux problèmes vécus ne doit pas empêcher ces différents acteurs de se projeter dans le futur.
« La complexité des défis imputés à la sphère privée ne se révèle pas sans un partenariat solide avec les protagonistes de l'Etat». A cet effet, le secteur privé devrait pouvoir participer pleinement à la construction des politiques qui le concernent. Partant de ce constat, «la question fondamentale qui se pose est au niveau de sa gouvernance et de sa représentativité: est-il suffisant de se concerter avec les organisations qui le représentent pour prendre connaissance pleinement et congrûment de ses orientations, de sa vision et de ses attentes ? ».
Certes, la vision économique d'un pays ne se construit pas en un jour. Cependant, elle a le mérite d'inspirer, de fédérer et d'engager les parties prenantes, particulièrement les entreprises, sur la voie du changement et de la concrétisation progressive et consensuelle.
L'entreprise est le moteur incontestable de la croissance économique à travers sa stratégie, sa compétitivité, son capital humain, ses capacités de développement, d'internationalisation et d'innovation, de transformation et d'adaptation. Le chef d'entreprise est supposé composer avec ces paramètres, parfois complexes et volatils, pour tracer le chemin de la réussite.
Cependant ,pour être une partie prenante active et influente dans la détermination de la vision commune à construire, la régénération du secteur privé devient une nécessité : un nouveau type d'acteurs dynamiques, innovants et entreprenants doit émerger. C'est à cette condition que le secteur privé pourra s'impliquer au même titre que le secteur public et participer dans la formulation d'une vision économique stratégique et au-delà de la proposition de recommandations, il doit participer pleinement à la construction des prochaines politiques. :
Reconsidérer la vision économique
Naoufel Aissa, Coordinateur des Journées
Reconsidérer la vision économique
L'entreprise tunisienne vit dans un environnement global et mondial caractérisée par des bouleversements et des crises au diapason socio-économique difficile et volatil.
Certes ,du chemin a été fait, particulièrement sur le plan politique avec une transition politique et l'amorçage d'une démocratie naissante qui devrait être une aubaine pour l'entreprise et pour l'épanouissement de l'économie, mais la réalité est tout autre.
Le passage à la deuxième république a eu des répercussions plutôt politiques qu'un impact économique. Ce changement économique dont on a tellement besoin a inspiré la thématique de l'entreprise de cette année.
Il est devenu primordial de provoquer et d'opérer des changements profonds à tous les niveaux ; au niveau de l'environnement des affaires, des politiques publiques, mais également de l'entreprise elle-même.
C'est à travers une reconsidération de la vision économique qu'un tel changement peut être initié.
Il n y a pas de recette, ensemble nous traçons la voie, ensemble nous dessinons notre futur.
Béji Caïed Essebsi, Président de la République :
L'entreprise économique constitue le levier idoine de la croissance globale
«La transition politique demeure inachevée et sans avenir si elle n'est pas soutenue par une transition économique et sociale efficace, fructueuse et équitable»
« Les entreprises peuvent jouer le rôle de locomotive réelle du développement, à condition qu'elles assument leur rôle social, maîtrisent l'investissement dans l'intelligence humaine et mobilisent toutes les innovations qu'offre la richesse technologique et informatique. »
« L'entreprise économique, notamment celle qui est au diapason des innovations en matière de communication moderne, constitue le levier idoine de la croissance globale »
« Chaque fois que la machine économique est bloquée dans n'importe quel secteur, nous perdons des opportunités importantes de rattraper notre déficit et d'assurer la relance de notre économie. »
Le Président de la République a mis l'accent sur l'importance de la réconciliation économique qui ne manquera pas, a-t-il dit, de «faire revivre l'esprit d'engagement et de patriotisme sans pour autant renoncer aux droits».
Le Chef de l'Etat a dû préciser dans ce contexte que le projet de réconciliation économique permettra de faire revivre l'esprit d'engagement et de patriotisme sans pour autant renoncer aux droits.
Et d'ajouter que la Tunisie est appelée aujourd'hui à relever certains défis, dans une conjoncture mondiale difficile où la concurrence est de plus en plus rude, outre les pressions internes et sociales qui vont crescendo. « Elle est appelée aussi à offrir les conditions préalables de sécurité, de lutte contre le terrorisme et de protection de nos frontières, conditions désormais vitales afin d'impulser le développement et l'investissement. L'Etat doit veiller également à la lutte contre certains fléaux menaçant nos équilibres économiques tels que la contrebande, l'évasion fiscale et l'économie parallèle ».
Abdullah Gül, ancien Président, Turquie :
Il est nécessaire de mettre en œuvre un climat propice pour les affaires et renforcer le sentiment de confiance pour les investisseurs
L'ex- président de la Turquie a félicité dans à occasion le peuple tunisien pour avoir réussi sa transition démocratique avec succès. Il a précisé que « le fondement de la deuxième république est solidifié ».
Pour rebâtir la Tunisie, il faut tout d'abord assurer une harmonie entre la démocratie et le développement économique.
Se référant à l'expérience turque, M. Gül a souligné la nécessité «de transférer les activités économiques aux privés, afin de permettre aux hommes et femmes d'affaires de créer une économie solide».
« On ne peut pas avancer en tenant compte du secteur public seulement, le secteur privé est également très dynamique, très efficace et très productif ».
« La Tunisie ne peut pas assurer cette réussite uniquement avec le secteur public. Il faut qu'il y ait des encouragements et des initiatives même en présence des obstacles birocratiques .Il faut éliminer toutes les barrières pour améliorer le climat des investissements pour les investisseurs, qu'ils soient locaux ou étrangers »
« Pour que la Tunisie se développe rapidement, il est nécessaire de mettre en œuvre un climat propice pour les affaires et renforcer le sentiment de confiance pour les investisseurs ».
Il a plaidé également pour l'adoption d'une réglementation fiscale unique, la réforme du secteur financier et la lutte contre la corruption.
Sebastian Piñera, Ancien Président, Chili :
Eliminez toutes les barrières qui bloquent la compétitivité .
L'ancien président du Chili a précisé que son pays «s'est engagé dans un processus démocratique qui favorise l'émergence d'un modèle de société inclusive et prend sa part dans la révolution technologique»
« La recette du succès réside dans l'accompagnement du processus démocratique par l'élimination de toutes les barrières qui bloquent la compétitivité ».
Christian Wulff, ancien Président, Allemagne :
Il faut se mettre à l'action
L'ancien président de l'Allemagne n'a pas manqué l'occasion de féliciter la Tunisie pour l'obtention du prix Nobel. Il a par la même occasion réitéré le soutien de son pays à la Tunisie afin qu'elle puisse assurer sa sécurité et son développement économique.
Christian Wulff était accompagné d'une délégation de 50 opérateurs allemands de différents secteurs (chimie, renouvellement de l'énergie...) pour assister la Tunisie et renforcer la coopération entre les deux pays.
«Il faut dépasser les paroles et parvenir à la concrétisation du processus démocratique et du redressement économique. Il faut agir vite, car le monde arabe n'a plus de temps à perdre», a-t-il déclaré.
Il a affirmé que la Tunisie doit agir rapidement pour rétablir la sécurité car, selon lui, la démocratie dépend de la situation économique et sociale. « Passez à l'action. Le début du développement économique commence avec la démocratie », a-t-il dit.
Qu'est-ce que la Tunisie peut apprendre de l'Allemagne ?
L'ancien président allemand a insisté sur l'importance du développement décentralisé, la préservation des entreprises familiales, le rôle des employés dans l'entreprise, l'amélioration de l'éducation et de la culture d'entreprise, la valeur travail et le renforcement des relations avec les pays voisins.
En guise de suggestion pour aller dans la bonne voie, il a ajouté que la Tunisie constitue une destination économique pour l'Allemagne et un pont pour la coopération avec le continent africain « La Tunisie peut devenir la Suisse de l'Afrique »
Wulff a insisté sur la nécessité de mieux communiquer sur les produits tunisiens à l'étranger parce que l'information est insuffisante.
Ouided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA :
Il ne faut pas diaboliser le secteur privé
« Lorsqu'on parle de vision, on parle d'avenir »
« Un salaire est la contrepartie d'un rendement, d'une productivité minimale. Donc, pour offrir un salaire il faut qu'il y ait un travail »
« On est prêt à accorder des augmentations salariales à condition qu'elles soient bien étudiées et justifiées par un rendement effectif et une productivité »
« Il ne faut pas diaboliser le secteur privé qui participe à concurrence de 70% au PIB»
C'est avec une nouvelle vision commune basée sur des choix collectifs que nous avançons
En Tunisie, l'emploi et l'intégration régionale peuvent constituer nos grandes orientations.
Ces orientations s'appuieront sur quatre grands repères :
– Repenser la dynamique du système productif.
– Créer le modèle social approprié.
– Favoriser des évolutions socio-économiques soutenables.
– Adopter un mode de gouvernance équilibré et efficace.
Quels sont alors les leviers d'action ?
– Une politique industrielle plus efficace.
– Des services plus performants par le développement des T.I.C
– la poursuite des réalisations dans le secteur de la santé.
-Appuyer et renforcer le secteur agricole.
Ces leviers et actions placent l'Etat dans une nouvelle vision économique.
A l'image de l'Etat, les entreprises doivent redéfinir leurs stratégies pour s'aligner sur les transformations dans le contexte de la nouvelle république par :
L'innovation
La spécialisation
L'accroissement de la valeur ajoutée par la gestion de la marque par les PME
L'internationalisation des entreprises tunisiennes pour créer des multinationales
C'est avec une nouvelle vision commune basée sur des choix collectifs que nous avançons.
Les à-côtés des journées
Interrogations sur l'absence de l'UGTT
L'absence de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), un important partenaire dans le processus économique et social, a été des plus remarquables, bien que prévue, depuis la conférence de presse, pour présenter le programme du projet. L'explication présentée, alors, par M. Bouzguenda est que « l'organisation syndicale fait partie de la société civile », et que cette dernière est fortement représentée aux Journées.
D'autres absences remarquées
Les Journées ont leurs habitués parmi ceux qui suivent toujours avec intérêt leur déroulement. Pourtant, cette 30ème édition a été marquée par certaines absences sur lesquelles l'assistance s'est posé des interrogations.
C'est le cas pour Tarak Chérif, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) dont le nom est pourtant cité en tant qu'intervenant au panel « Représenter l'entreprise » , programmé pour le matin de la journée de clôture.
M. Hamma Hammami, dirigeant de l'opposition et ancien candidat à la présidence de la République n'a pas non plus assisté à cette 30ème édition, bien qu'il n'ait raté aucune des précédentes, depuis la révolution.
Les membres du gouvernement, avec le Premier ministre, en tête, ont fait défection à ces journées, à l'exception de Yassine Brahim, ministre du Développement économique qui a assisté, uniquement, à la séance d'ouverture des journées.
C'est aussi le cas de M. Mansour Moalla, l'un des fondateurs de l'UBCI, qui n'a pas assisté à ces journées. Son âge avancé et son état de santé pourraient être l'explication à cette absence.
Ahmed Karam défend ses 4 amnisties
Comme à son habitude, M. Ahmed El Karam n'a pas manqué d'attirer l'attention de l'assistance avec ses propositions pertinentes. Il a défendu bec et ongles ses « quatre amnisties » qu'il présente comme une solution au décollage économique du pays :
– L'amnistie des changes en donnant l'exemple du Maroc qui avait réalisé cette amnistie et budgétisé des recettes d'un million de dollars, mais les résultats avaient dépassé les espérances et le Maroc a récolté la bagatelle de 2,5 millions de dinars.
– L'amnistie douanière qui serait un outil pour décongestionner les ports
– L'amnistie fiscale qui permettra de renflouer l'économie nationale
– L'amnistie sociale qui doit, selon lui, aboutir à la création d'un Fonds de développement permettant de financer différentes actions sociales, notamment la construction de logements pour les démunis et les citoyens à faible revenu.
Fayçal Derbal et son franc-parler
Le franc-parler de Fayçal Derbal n'est plus à prouver. Il s'est adressé aux délégations étrangères, les appelant à ce que leurs pays traduisent leurs promesses en actes, et ce en effaçant les dettes de la Tunisie.
Tel père, tel fils
Une intervention brillante et bruyante, celle de M. Hédi Sallami, fils de M. Moncef Sallami qui a fait étalage lors de son intervention au dernier panel des journées, de ses connaissances linguistiques.
Son intervention a fait valoir la maitrise de la langue de Shakespeare, en s'adressant à l'assistance dans un anglais fluide et cohérent.
Rencontres de couloirs et apartés
En plus de leur apport au niveau de la présentation des opportunités d'investissements et des solutions pour la revalorisation et l'expansion des entreprises, ces 30èmes journées ont été marquées, aussi, par des rencontres de couloirs et des apartés entre décideurs, hommes d'affaires et investisseurs qui, on l'espère, seront fructueuses dans le proche avenir.
L'arrivée de la nouvelle vague
Il semble que les bâtisseurs commencent à céder la place à la nouvelle génération et toute l'assistance a remarqué que les participants à ces journées ne sont pas très âgés, c'est dire que la nouvelle vague arrive.
Souhaitons qu'elle fasse mieux ou, du moins, autant que les prédécesseurs, pour sauver l'économie tunisienne du marasme.


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