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Conjoncture internationale:
Publié dans L'expert le 08 - 04 - 2009

La conjoncture économique et financière mondiale a vibré ces derniers temps au rythme du sommet du G20 qui a réuni jeudi 2 avril courant à Londres les dirigeants des principales puissances de la planète et qui a pris quatre orientations décisives pour essayer de sauver l'économie mondiale d'une crise qui semble s'installer plus qu'il ne faut. Opportunément, l'incontournable sujet de la crise économique a constitué le plat de résistance de cette rencontre au sommet. Les décisions prises ont trait au financement par l'injection de nouvelles sommes colossales d'argent, la nécessité de mettre en œuvre de nouvelles règles de fonctionnement des marchés, le renforcement des institutions internationales et l'admission des pays émergents à la table des pays riches.
Par ailleurs, tout le monde s'accorde à saluer les mesures prises lors du récent sommet du G20 à Londres à l'encontre des paradis fiscaux et à considérer qu'elles auront un effet vertueux. A juste titre, certains analystes estiment maintenant que les taux d'imposition prohibitifs ont disparu, il n'y a plus aucune raison que la fortune des plus riches persiste à alimenter l'opulence suspecte de certains Etats, l'insolence de certaines principautés ou le développement de certains pays à la moralité peu fiable. Paradoxalement, le sommet du G20 a passé inaperçu les grands déséquilibres monétaires, budgétaires et commerciaux, qui sont aussi à l'origine de la crise mondiale. Plus particulièrement, les investisseurs ont surtout apprécié la mobilisation et l'union des chefs d'Etat pour redresser au plus vite l'économie mondiale et ont particulièrement noté la décision de tripler les ressources du Fonds monétaire international (FMI) à 750 milliards de dollars (560 milliards d'euros) . Et c'est un Dominique Strauss-Kahn remonté à bloc qui a déclaré «qu'il s'agit là d'une renaissance, de l'avènement d'un «new FMI», qui n'a plus rien à voir avec ce vieux machin, décrié pour ses politiques d'ajustements structurels qui ont fait tant de mal aux pays du Sud». Pour sa part, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est délibérément montré plus réaliste en affirmant que le plan de 1.100 milliards de dollars du G20 pour sortir l'économie mondiale de la crise ne résoudra pas les problèmes du monde en un jour. De son coté, la Fed a affiché sa ferme volonté de tout faire pour stabiliser les marchés et d'user de tous les moyens à sa disposition pour favoriser le crédit et soutenir l'économie américaine mais elle a averti que la reprise pourrait être longue à venir. Son vice-président, Donald Kohn, a au passage souligné que «les conditions ne sont pas favorables à un rebond économique important et durable et que la Fed restera attentive à la manière dont la politique monétaire peut contribuer à la reprise économique». Opportunément, la conjoncture monétaire est dominée au plan international par la déclaration de la Banque Centrale Européenne (BCE) affirmant que l'année 2009 sera difficile pour la zone euro et ses responsables se montrent circonspects quant aux chances de reprise en 2010. Son président Jean-Claude Trichet a relevé que la croissance pourrait être négative tout au long de 2009 et Axel Weber, membre du Conseil des gouverneurs, a déclaré que le premier trimestre de l'Allemagne pourrait être pire que le dernier trimestre de 2008. Les deux ont observé que la croissance pourrait revenir en 2010, mais ils ont ajouté qu'elle dépendait des bonnes décisions économiques. "2009 est une année très, très difficile où il faut s'attendre à une croissance négative et sans doute négative tout au long de l'année", a martelé Trichet. Pour sa part, Ewald Nowotny, l'un des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE a déclaré que la Banque dispose encore d'une petite marge de manoeuvre pour réduire son principal taux d'intérêt et elle devra maintenir une politique accommodante l'année prochaine car les perspectives économiques sont sombres. Pour le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, "le risque à court-terme, c'est la déflation qui compliquerait la sortie de la crise". Il a en effet estimé le 1er avril 2009 que "le paradoxe est qu'une fois la crise terminée, nous pourrions de nouveau faire face à un risque d'inflation à cause des politiques de liquidités actuelles". Du coté du Japon, le comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) a décidé le 7 avril courant, sans surprise, de laisser le principal taux directeur inchangé à 0,10%, soit le niveau minimum requis selon la banque centrale pour assurer un fonctionnement correct des mécanismes de marché.
Sommet du G20: Moraliser le capitalisme sans le remettre en cause
En définitive, le sommet duG20 a dissipé les craintes des marchés financiers de voir les chefs d'Etats "casser" le modèle capitaliste pour le rendre plus moral et de les voir s'occuper de régulation plutôt que d'apporter des remèdes immédiats à la crise. Pour les investisseurs, le soulagement a été immense et s'est illustré par des hausses spectaculaires des Bourses mondiales lors de la séance du jeudi 2 avril: +2,79 % à New York +5,67 % à Paris, +4,28 % à Londres ou encore +4,19 % au Brésil. Si le G20 promet des réformes d'envergures de la régulation, les investisseurs relativisent les bouleversements à venir. "Il n'y a rien de très concret encore", estime un analyste. "Il s'agit de moraliser le capitalisme depuis dix, vingt ans. Il y a toujours de bonnes intentions mais peu de moyens possibles d'intervenir à un niveau supranational", ajoute-t-il.Au sortir du G20, les investisseurs ont surtout apprécié la mobilisation et l'union des chefs d'Etat pour redresser au plus vite l'économie mondiale. Ils ont noté, en particulier, la décision de tripler les ressources du FMI à 750 milliards de dollars (560 milliards d'euros). "Le FMI peut jouer un rôle positif pour l'économie mondiale, d'autant que beaucoup de mauvaises nouvelles sont venues de zones émergentes, d'Europe de l'Est", signale un économiste chez Merrill Lynch à Londres.
Les quatre orientations pour essayer de sauver l'économie mondiale
De toute évidence, le sommet du G20 a fait coup double. D'une part, le G20 a pris quatre orientations décisives pour essayer de sauver l'économie mondiale, à savoir injecter des sommes colossales d'argent, introduire de nouvelles règles, des institutions internationales renforcées et l'admission des pays émergents à la table des pays riches. D'autre part, le sujet qui fâche des grands déséquilibres monétaires, budgétaires et commerciaux et qui sont aussi à l'origine de la crise n'a pas été abordé. "Je ne vais pas gâcher la fête du G20", grommelle un banquier central. Fait important, et comme l'a signalé le président français Nickolas Sarkozy, "personne n'a eu de volonté de leadership. Tout le monde est dans le même bateau. C'est la nouveauté". "Il s'agit d'un compromis historique pour une crise exceptionnelle", s'est réjoui la chancelière allemande Angéla Merkel. L'implication du président américain, qui a plus joué les médiateurs que les leaders, les concessions du président chinois Hu Jintao et la présidence du Premier ministre britannique ont été décisives dans le succès d'une réunion saluée par les marchés financiers. "Le monde s'est rassemblé pour combattre la récession, pas avec des mots, mais avec des réformes", a salué l'hôte britannique du sommet.
Un apport financier sans précédent
Le sommet a en particulier décidé d'injecter dans l'économie mondiale la somme colossale de 1 000 milliards de dollars (745 milliards d'euros) supplémentaires. "Jamais il n'y a eu un tel plan de relance économique coordonné au niveau mondial", a jugé Dominique Strauss-Khan, directeur général du FMI. Mais il a été décidé de faire plus en mettant à la disposition des pays les plus en difficulté de nouveaux moyens financiers via les organisations internationales. Le FMI va ainsi voir ses moyens tripler à 750 milliards de dollars. Quelque 250 milliards seront financés par de la création monétaire, en clair la planche à billets.
Les paradis fiscaux et les fonds spéculatifs à l'index
Pendant le sommet, il a été question de divers thèmes comme "la relance", "la croissance", "l'emploi", tout comme les mesures les plus techniques prises par le G20, relatives aux contrôles accrus sur les agences de notation et les hedge funds (fonds spéculatifs), ou à la comptabilité. Les dirigeants du G20 ont également accepté la publication par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la liste des paradis fiscaux non coopératifs, satisfaisant ainsi la demande de la France et de l'Allemagne. Le communiqué final du sommet affirme que "l'ère du secret bancaire est terminée" et que "des sanctions" seront prises contre les centres fiscaux non coopératifs.
Renforcement des moyens et pouvoirs des institutions internationales
Outre le grand retour du FMI, les banquiers centraux vont eux voir les pouvoirs de leur Forum de stabilité financière (FSF) renforcés. Cette organisation, invitée à détecter les risques financiers, va devenir "une organisation mondiale de la finance". Enfin, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy a lui aussi tout loisir d'être satisfait puisque les dirigeants de la planète ont pris rendez-vous en juillet prochain en Sardaigne, dans le cadre du G7 élargi aux grands émergents, pour débloquer le cycle de négociation commerciale de Doha, lancé en 2001 et enlisé depuis.
Prise en compte de la mondialisation dans les "organes" de décision
Le quatrième grand acquis du sommet concerne les rapports de force sur la planète. "Le G20, ce n'est pas le G7 des pays industrialisés élargi", expliquent les responsables allemands. C'est autre chose, un monde où les pays émergents ont leur place et jouent le jeu. Le nouveau cercle connaît quelques frictions, lorsque les occidentaux mettent en avant les organisations dont les émergents contestent la légitimité, comme l'OCDE, car ils n'en font pas partie. Mais la Chine, l'Inde, le Brésil ont besoin des consommateurs occidentaux et ne peuvent laisser s'écrouler l'économie mondialisée. Cela mérite des concessions. Ils ont accepté un renforcement des moyens du FMI sans obtenir immédiatement les droits de vote auquel leur poids économique leur donne droit mais tout en recevant la promesse que cela sera va changer à l'horizon 2011.
La BCE prévoit une année 2009 très difficile
Au plan monétaire, la conjoncture internationale est dominée par les déclarations des responsables de la Banque centrale européenne (BCE) qui ont récemment estimé que l'année 2009 sera difficile pour la zone euro, tout en se montrant circonspects quant aux chances de reprise en 2010. Le président de BCE Jean-Claude Trichet a relevé que la croissance pourrait être négative tout au long de 2009 et Axel Weber, membre du Conseil des gouverneurs, a déclaré que le premier trimestre 2009 de l'Allemagne pourrait être pire que le dernier trimestre de 2008. Les deux ont observé que la croissance pourrait revenir en 2010, mais ils ont ajouté qu'elle dépendait des bonnes décisions économiques. Par ailleurs, le patron de la Bundesbank, Weber, estime que le fléchissement économique a pu s'accélérer en Allemagne au premier trimestre et que "pour l'ensemble de l'année 2009, il faut également s'attendre à une réduction du PIB considérable". Le PIB allemand s'est contracté de 2,1% au quatrième trimestre 2008, par rapport au trimestre précédent, touché par un ralentissement de la demande de produits exportés. Pour Weber, la croissance pourrait revenir en 2010, mais sans grand dynamisme. "Je ne vois pas de possibilité d'un redressement de la croissance de l'économie allemande avant l'an prochain", a-t-il déclaré. Jusqu'alors, les membres de la BCE s'étaient montrés plus positifs quant aux chances d'une reprise en 2010.
La BCE maintiendra une politique accommodante
Il demeure que la BCE dispose encore d'une petite marge de manœuvre pour réduire son principal taux d'intérêt et elle devra maintenir une politique accommodante l'année prochaine car les perspectives économiques sont sombres, a déclaré Ewald Nowotny, l'un des membres de son Conseil des gouverneurs. La BCE, qui a réduit ses taux de 300 points de base en six mois, envisageait aussi un grand nombre d'options alternatives pour soutenir l'économie. La croissance devrait être faible et l'inflation basse en 2010, ce qui signifie que la BCE devrait maintenir une politique de soutien à l'activité, a-t-il expliqué. "Il existe à la fois le besoin et la marge de manœuvre pour une politique expansionniste l'année prochaine", a-t-il indiqué. A court terme, la BCE peut encore réduire son taux de refinancement, ramené jeudi 2 avril à 1,25%, mais pas beaucoup. "Il y a encore de la marge pour une nouvelle étape", a-t-il affirmé. "Je ne crois pas qu'il y ait de la marge pour beaucoup d'étapes supplémentaires (...) Il est évident que nous sommes désormais très proche du niveau plancher."

Le risque de la déflation
La conjoncture monétaire est également marquée par les craintes de voir la déflation resurgir. En effet, le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a affirmé le 1er avril 2009 qu'il existe actuellement un risque de déflation qui compliquerait la sortie de la crise. Faisant référence au risque causé par la chute des prix en Europe et aux Etats-Unis, il a annoncé qu'"à court-terme, le risque, c'est la déflation". "La déflation est un risque qui n'était pas apparu depuis longtemps. Si nous entrons vraiment dans un scénario de déflation, cela compliquerait la récession et le rétablissement postérieur", a déclaré le directeur du Fonds."Le paradoxe est qu'une fois la crise terminée, nous pourrions de nouveau faire face à un risque d'inflation à cause des politiques de liquidités actuelles", a-t-il ajouté. La déflation, un recul prolongé des prix considéré comme néfaste pour l'activité par les économistes, serait sur le point de toucher plusieurs pays. Le FMI a estimé à la mi-mars qu'il existait un "risque élevé" de déflation aux Etats-Unis et au Japon, tout en ajoutant qu'il était moins haut en Europe. Toutefois, les prix en Espagne ont reculé au mois de mars sur un an pour la première fois de l'histoire de la série statistique qui a commencé en 1961. En Irlande, les prix sur un an ont reculé en janvier et en février. Selon l'agence de notation internationale Standard & Poor's (S&P), le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Espagne sont les pays les plus menacés par la déflation en Europe.
Japon: La BoJ laisse ses taux inchangés
L'actualité monétaire est également marquée par la décision, sans surprise, le 7 avril courant du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) de laisser le principal taux directeur inchangé à 0,10%, soit le niveau minimum requis selon la banque centrale pour assurer un fonctionnement correct des mécanismes de marché. Du coup, pour tenter d'aider l'économie japonaise à sortir de la récession, la BoJ se tourne vers d'autres outils, comme l'achat d'obligations d'entreprises. Dans le sillage de cette décision, la Bourse de Tokyo évolue sur une note hésitante. Après la baisse enregistrée le 6 avril à Wall Street, le marché japonais a d'abord ouvert légèrement dans le rouge. En fin de séance, l'indice Nikkei est revenu à l'équilibre, et ne recule plus que de 0,04% à 8.854 points. Les valeurs financières sont attaquées, à l'instar des banques américaines le 6 avril sur fond de nouvelles inquiétudes pour le secteur. Mizuho Financial Group recule ainsi de 0,5% à 203 yen et Mitsubishi UFJ Financial Group de 1,17% à 508 yen. Pour leur part, les valeurs technologiques reculent dans le sillage du plongeon de Sun Microsystems. Kyocera perd 2.2% à 6.760 yen et Hitachi 1,3% à 307 yen. Sony Corp abandonne 1% à 2.395 yen.
Il est évident que la quête inlassable de nouvelles solutions à la crise mondiale sous toutes ses facettes financière, économique et autres est sans répit. Toutes les propositions sont bonnes à prendre. Mais il demeure aussi vrai que le gain de productivité l'option idoine à court et à moyen termes pour relever le défi et limiter les effets pervers de la morosité de la conjoncture internationale.


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