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Séminaire sur la présentation de l'ANPRI
Publié dans L'expert le 28 - 05 - 2009

Entreprise… innovation et compétitivité: quel rapport y a-t-il? La réponse est assez simple: il faut une synergie pour instaurer une culture d'innovation et d'interfaçage entre l'entreprise, les universitaires et les industriels… Cela a constitué le fond de la trame d'un séminaire national, tenu hier au siège de l'UTICA, au cours duquel l'Agence Nationale pour la Recherche et l'Innovation a été mise en lumière. Cela s'appelle mettre le doigt là où il le faut! Car «survire nécessite de créer de la valeur… Survire exige aussi l'innovation» comme l'a dit M. Ali Slama, vice-président de l'UTICA, lors de son allocution. Cet événement a été rehaussé par la présence de M. Lazhar Bououni, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie et M. Hichem Elloumi, P-DG de l'empire Chakira.

Le choix d'un tel thème concernant l'innovation et l'entreprise démontre l'intérêt commun accordé à cette implication du monde de la recherche et du développement, comme l'a déclaré M. Ali Slama, en annonçant le mot de bienvenue. A cet égard, tous les chefs d'entreprises doivent faire face à ce défi.
Ce challenge d'innovation permet bel et bien à toute entreprise d'acquérir de nouvelles dimensions. Les marchés deviennent de plus en plus étroits pour les entreprises. Parallèlement, les habitudes des consommateurs sont davantage complexes à saisir.
Il devient donc plus difficile pour nos entreprises d'anticiper sur les besoins du marché et du client, car satisfaire ces besoins est devenu une cible mouvante. Donc, l'innovation devrait permettre de s'adapter à ce double mouvement: marchés de plus en plus concurrentiels, clients de plus en plus versatiles.
De ce fait, l'entreprise pérenne est donc celle capable de s'adopter, de se renouveler de façon instantanée et permanente. Sa survie est conditionnée par sa capacité de découvrir, anticiper, réaliser et devancer les concurrents.
M. Slama a rajouté que les écarts entre les investissements mondiaux en RD sont énormes. A ce propos, 37% des investissements sont effectués aux Etats-Unis, 31,5% en Asie, 27,3 en Europe et 4,2 dans le reste du monde!
Par la suite, M. le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie a pris la parole. Lors de son discours, il a insisté sur la nécessité de coordonner et de coopérer entre l'universitaire et l'industriel pour créer une synergie afin de développer l'économie du savoir.
Ce concept (l'économie du savoir) n'est plus un slogan, mais cela doit être plutôt une démarche et un acquis. Espérons le bien! L'économie du savoir est le résultat de modernisation de tissu économique, d'un cumul de savoir-faire et de l'orientation vers une approche qualité.
Nos établissements universitaires doivent de plus en plus synchroniser et instaurer un partenariat gagnant-gagnant avec l'environnement économique.
Dans cette optique, il faut avoir recours à la valorisation des recherches universitaires et la propriété intellectuelle et la mise en place d'un système de veille économique, stratégique, technologique…
Ainsi, M. le ministre a signalé que la stratégie de l'enseignement s'attaque de plus en plus vers la recherche appliquée et la formation appliquée adaptée aux nouvelles exigences de la conjoncture actuelle.
Mais tout d'abord faut-il résoudre le problème de financement? A ce niveau, il est à noter que les chercheurs universitaires peinent à financer leurs recherches. Pire encore, les procédures sont encore lourdes et l'innovation paraît lointaine et hasardeuse!
A présent, il n'est jamais acceptable de contempler cette rupture entre les besoins des entreprises et les résultats de la recherche! Le chemin est encore loin! Mais soyons optimistes, quand même !

L'ANPRI: un nouveau-né… mais de grande envergure!
Prenons le train en marche! Même si ce train est en panne! Tel est le cas de l'Agence Nationale pour la Recherche et l'Innovation. Cette agence qui a démarré depuis 6 mois a pu accélérer le rythme de promotion d'innovation. Les dossiers traités, les entrevues et les séminaires et débats avec les acteurs de l'innovation ainsi que la discussion avec des experts, autorisent à cette agence de tracer les contours d'une stratégie de mise en œuvre de ses missions lui permettant de:
- Jouer le rôle qui lui a été dévolu avec efficacité et efficience.
- Se positionner comme un opérateur majeur de la promotion de la recherche et de l'innovation en Tunisie.
A ce propos, M. Bahri Rzig, Directeur Général de l'ANPRI est intervenu et a dévoilé les missions et les attributions de l'agence comme élément principal d'interfaçage entre l'université et l'entreprise.
Durant son intervention, M. Bahri a annoncé en chiffres et en pourcentage ce qui reflète la situation de l'innovation en Tunisie. A cet effet, 25% des résultats des recherches sont seulement exploités sous formes de contrat et l'innovation à 75% est libre.
A qui innover? Comment innover? Pourquoi innover…?? Ce sont les interrogations qui préoccupent les chefs d'entreprises, universitaires et même nous, en tant que médias. Mais, il faut tout d'abord promouvoir cette notion d'innovation car malheureusement ce concept paraît du chinois pour plusieurs chefs d'entreprises.
Néanmoins, à l'occasion, on doit adresser un grand merci à M. Hichem Elloumi pour son soutien aux «innovateurs» pour mieux servir l'entreprise tunisienne.
Dans cette orientation, innover nécessite des moyens techniques. A leur tour, ces moyens nécessitent et exigent un argent fou! On peut donc nous demander ceci: faut-il attendre l'Europe et les Européens pour financer notre innovation? De plus, on pense que ces fonds octroyés ne sont pas pour nos beaux yeux!
Il faut donc consolider les efforts de l'ANPRI et instaurer une culture de management et d'innovation, car le fait d'innover n'est plus une action insurmontable.


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