Une salve d'accusations vient de pleuvoir sur Israël. L'ONU et des ONG de renom (dont Human Rights) ont cloué au pilori l'Etat hébreu pour crimes de guerre perpétrés dans la Bande de Gaza. Fin décembre dernier, l'enfer s'était abattu pendant près de trois semaines sur le territoire, semant mort et désolation. Quelque 1.350 morts, des édifices éventrés, des mosquées calcinées, des champs brûlés, des écoles pulvérisées, etc. avec, en face, seulement, une dizaine de morts israéliens voilà le triste bilan de cette infâme agression. Les images du désastre revenaient en boucles, mettant à mal les cœurs les plus endurcis, même chez ceux qui ne portaient pas les Palestiniens en sympathie. Mais peut-être ce qui a le plus révulsé cette opinion était-ce le nombre important de victimes civiles, femmes, enfants, etc. qui étaient tirés comme des lapins par l'armée israélienne! Israël a minimisé, bien entendu ce nombre macabre avant de recourir à une réponse, frappée au sceau du cynisme. Ces victimes, c'est le lot des dégâts collatéraux enregistrés immanquablement dans les guerres. Bref, tout cela a donné un éclairage nouveau sur la nature de l'Etat hébreu. Ce qui constitue, bien évidemment, un argument de taille en faveur de la lutte des Palestiniens. Seulement, voilà que Hillary Clinton est venue jeter sur toute cette effervescence un sceau d'eau froide. Et ce en demandant aux Etats arabes de normaliser leurs relations avec Israël, contre, certainement, de vaines promesses de la part de Tel-Aviv. Sans commentaire!