L'Union Régionale de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat œuvre pour le renforcement du développement intégral régional ● L'intensification de la création des entreprises et l'encouragement des promoteurs, notre souci majeur
▪ La région de Monastir, petite par sa superficie, immense par la volonté de ses hommes Nul doute que l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat «UTICA» et à travers ses structures régionales et locales a un rôle mobilisateur dans le processus de la concrétisation des cet ambitieux programme présidentiel. Le gouvernorat de Monastir longe la mer sur une distance de 65 km et compte à lui seul 1.300 entreprises (65.000 employés) et présente un environnement économique très prometteur pour accueillir encore plus d'opportunités d'investissements. Un gouvernorat aussi où 83% des emplois industriels de la région sont réservés au secteur du textile et de l'habillement, un secteur pourvoyeur d'employabilité pour les diplômés du supérieur.
▪ Les opportunités d'investissement dans la région sont énormes Avec M. Mohamed Naceur Guettari, homme d'affaires, responsable d'une société de confection et président de l'Union Régionale de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat de Monastir, le journal «l'Expert» a procédé à un tour d'horizon sur les opportunités d'investissement qu'offre cette région aux hommes d'affaires tunisiens et étrangers et le programme de l'Union Régionale afin de concrétiser les 24 points du programme électoral présidentiel pour le prochain quinquennat avec un clin d'œil sur l'Union Sportive Monastirienne en étant un past-président et un fervent supporter de l'USMO.
L'Expert: Quelles idées peut-on avoir sur le milieu des affaires (tous secteurs confondus) dans le gouvernorat de Monastir? Il faut reconnaître que la région de Monastir, très grande par la valeur de sa population et son dévouement sans équivoque pour le pays et son attachement au Président Zine El Abidine Ben Ali et sa politique clairvoyante, dispose du plus faible taux de chômage et ce grâce à une multitude d'entreprises qui garantissent l'emploie pour plus de 65.000 employés, et ce, à travers 1.300 entreprises. Tout en notant que 83% des emplois industriels de la région (soit 54.000 employés) opèrent dans 863 unités réservées au secteur textile et habillement dont 600 d'entre-elles sont orientées vers l'exportation. La paix sociale très significative représente un atout pour la réduction du taux de chômage dans la région. La stabilité économique et la sécurité sont aussi des facteurs qui incitent les promoteurs à investir dans la région de Monastir d'une façon particulière et en Tunisie d'une façon générale, en plus de l'atout tourisme qui constitue une incitation pour les investisseurs étrangers à s'installer dans la région de Monastir. Mais Monastir est aussi une région qui, en plus du secteur du textile, dispose d'une panoplie d'entreprises de services dans d'autres secteurs tels le bâtiment, l'électronique, l'agroalimentaire. L'atout du gouvernorat de Monastir demeure cet environnement social sain. L'Union Régionale de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat travaille en symbiose avec l'Union Régionale Tunisienne du Travail, sur la base du dialogue et la recherche des consensus qui favorisent la paix sociale de l'entreprise. Sans oublier que Monastir en tant que pôle universitaire dispose d'une haute compétence sans équivoque, un atout de plus pour les investisseurs. En plus du dévouement des investisseurs tunisiens qui, malgré parfois une conjoncture en dents de scie, continuent à croire dans le secteur en investissant afin de créer de nouveaux postes d'emploi et relever les défis économiques dans le but de préserver les emplois existants et créer davantage de nouvelles opportunités d'emploi pour les nouveaux diplômés.
L'Expert: Monastir est connue pour sa vocation dans le secteur du textile et habillement. Quelle est la situation actuelle du secteur dans un contexte mondial qui ne lui est guère favorable? Comme je l'ai mentionné, 863 unités de confection (83% des emplois industriels de la région) existent dans la région. Le secteur de la sous-traitance en confection en constitue le point fort. Ainsi, 572 entreprises off-shore emploient 48.500 employés et exportent essentiellement vers les pays de l'Union Européenne (UE). Il faut reconnaître que des villes telle que Ksar Helal, Jemmal, Téboulba-Sahline sont devenues des villes repères dans le secteur. Mais il faut tout de même admettre que la sous-traitance demeure le point faible du secteur (80% des unités y opèrent), car aujourd'hui l'importateur étranger et européen spécifiquement préfère le produit fini totalement créé ce qui nous oblige en tant que responsables et investisseurs dans le secteur de restructurer leurs unités au niveau administratif et technologique dans le domaine du design et la création de nouveaux produits, surtout que l'Etat a encouragé les unités de confection à se restructurer à travers les programmes de mise à niveau et le recrutement des hautes compétences et des diplômés du supérieur des instituts de mode, en plus de la réduction de la participation dans les salons et foires internationaux. Mais ça n'a pas empêché l'Etat et à travers les principaux projets du 10ème Plan 2002-2006 de faire doter la région de Monastir d'une zone industrielle à Monastir de 100 ha en plus du réaménagement des zones industrielles existantes à Monastir (35 ha), Bembla (3,9 ha), Bennane (2,6 ha) et Ksar Helal (23 ha), ainsi que la création d'un pôle technologique des industries textiles (100 ha) comprenant 3 instituts supérieurs, 3 laboratoires de recherche, 1 centre d'innovation et de transfert de technologie, et des ateliers relais et une zone de production (170 entreprises/12.500 emplois).
L'Expert: Le programme électoral du Président Ben Ali «Ensemble pour relever les défis» stipule dans le point 6 «L'emploi, une priorité absolue» et le point 22 «Une vision renouvelée pour le développement régional». Comment en tant que président de l'URICA-Monastir et aussi homme d'affaires envisagez-vous de mettre en exergue ces axes? En tant que président de l'URICA Monastir, et au nom de tous les hommes d'affaires – tous secteurs confondus – de la région de Monastir, j'enregistre avec satisfaction le taux élevé du scrutin en faveur de notre Président Ben Ali de la part des habitants et les composantes de la Société Civile et des Chefs d'entreprises lors des élections présidentielle et législatives et je profite de l'occasion pour présenter nos meilleures et chaleureuses félicitations au Président de la République à l'occasion de sa réélection pour un nouveau mandat présidentiel, tout en lui exprimant notre adhésion totale à son programme électoral. Un programme qui nous redonne espoir et optimisme afin d'investir et de créer de plus en plus de postes d'emplois pour les générations futures. Ainsi, pour le point «6», le Président Ben Ali a fait de l'emploi une priorité absolue grâce aux différents programmes et mécanismes en plus de l'adhésion des hommes d'affaires et des chefs d'entreprises surtout à travers les structures de l'UTICA, et ce, en vue de réduire le taux de chômage surtout des diplômés du supérieur. On relève que dans cet axe figurent près de 20 objectifs qui seront ciblés par les différents plans et mécanismes prévus à cet effet. Ainsi l'UTICA à travers ses structures régionales et locales mettra un plan d'intervention et de sensibilisation afin de renforcer le rôle du secteur privé pour la création d'entreprises et les postes d'emplois, et ce en collaboration avec les structures de l'UGTT. Nous adhérons totalement à l'objectif de Ben Ali pour qu'aucune famille tunisienne ne soit privée d'une source de revenu pour au moins l'un de ses membres au terme de 2014. Ensemble et avec Ben Ali, nous relevons les défis et nous serons à la hauteur de la confiance de notre Président afin de réaliser cet objectif. Et nul doute que l'entreprise tunisienne sera la plus gagnante en s'offrant les services de ses compétences tunisiennes issues de l'Université tunisienne, compétences qui aideront l'entreprise à se positionner sur le marché international et garantiront sa pérennité. Quant au point 22 «Une vision renouvelée pour le développement régional», le Président Ben Ali a incité à multiplier les études stratégiques relatives aux ressources non explorées dans les régions et aux voies et moyens de les valoriser; en plus de la mise en place d'un portail électronique pour chaque gouvernorat, afin de présenter ses spécificités et les opportunités d'investissements qu'il offre. En outre, il y a lieu de souligner l'instauration d'un réseau de complexes industriels, technologiques et de services dans les différentes régions et la mise en place d'un système de commercialisation pour chaque région en adoptant «le principe du marketing régional» afin de mieux exploiter les spécificités naturelles, économiques et culturelles propres à chaque région ainsi que l'élargissement des compétences des régions et la consolidation de leur rôle dans l'identification des projets à caractère régional, et dans leur préparation, leur réalisation et leur maintenance. Ces incitations et plus de 24 autres objectifs ciblés par l'axe 22 du programme électoral présidentiel permettront d'impulser le rythme de l'investissement privé dans la région de Monastir et dans toutes les autres régions du pays, en tant que facteur essentiel d'accélération du rythme de développement et la création d'emplois et de sources de revenus. Des défis que les compétences de la région de Monastir entre autres sont capables de relever afin de renforcer les bases du développement économique et social dans toutes les zones et régions de Tunisie sans exception. Et ensemble avec Ben Ali nous relevons les défis.
L'Expert: En tant que past-président de l'USMO peut-on avoir un aperçu sur la marche actuelle du club qui, faut le reconnaître, ne carbure pas comme souhaité, malgré le changement fréquent des entraîneurs et la richesse du vivier du club? Certes, j'ai assuré la présidence de l'USMO pendant 5 ans et j'ai passé avec les membres du bureau des moments cruciaux, mais nous avons pu récolter les fruits de nos efforts. Il faut reconnaître que l'USMO dispose de supporters voués à leur club, demandant toujours les résultats, emportés, il faut le reconnaître par les résultats ô combien positifs enregistrés dans le livre d'or du club surtout pour le football. Mais aujourd'hui, il existe à l'USMO, un dilemme: celui qui endosse la responsabilité du club, oublie fréquemment les expériences de ses prédécesseurs, car il faut profiter des expériences des past-présidents, ne pas rompre avec les pasts-comités, le comité des sages et le comité des supporters et surtout œuvrer pour recruter des cadres techniques qualifiés, et le recrutement de Lotfi Benzarti en tant qu'entraîneur en est un bel exemple malgré l'opposition des supporteurs lors de mon passage à l'USMO. La situation actuelle du club est préoccupante, mais non alarmante et avec la volonté de tous, (comité, cadres techniques, supporters et mass-médias), l'USMO peut revenir en un laps de temps très court à l'USMO des dernières années, une équipe jouant pour le haut du tableau. Car finalement seul l'amour de couleurs de l'USMO demeure.
