Un appel d'offres sera lancé au cours des prochains jours pour la réalisation de la nouvelle zone logistique autour du port de Radès sur une superficie de 47 hectares, laquelle permettra de créer 2000 emplois, a déclaré lundi M.Abderrahim Zouari, ministre du Transport lors d'un débat organisé, ce matin, à la chambre des députés, sous la présidence de M.Fouad Mebazaa. Les députés se sont, notamment, interrogés sur les programmes du ministère en ce qui concerne la création de zones logistiques autour des ports, des aéroports et des gares. Ils se sont informés sur la date de l'ouverture totale des airs en Tunisie et son impact sur l'activité des aéroports de l'intérieur du pays. Les interventions des députés ont, aussi, porté sur les programmes du ministère en ce qui concerne la modernisation de la flotte de bus ainsi que des avions de la compagnie aérienne nationale «Tunisair ». La situation de l'aéroport d'Enfidha Zine El Abidine et le projet du port en eaux profondes d'Enfidha et son effet économique escompté sur la région du Centre de la Tunisie ont été, également, évoqués par les députés. M.Zouari a précisé que tout un programme a été mis en place pour le développement du port de Radès, et ce, sur la base d'une approche de qualité et de complémentarité avec le nouveau port en eaux profondes qui sera réalisé à Enfidha. Samir Haouet devient directeur du CETTEX en Tunisie Samir Haouet succède le 7 avril 2010 à Néjib Karafi au poste de directeur général du Centre Technique du Textile (CETTEX ) en Tunisie.
Il était auparavant directeur de l'innovation du CETTEX.
Son prédécesseur, Néjib Karafi prendra, dès le 13 avril 2010, les fonctions de Pdg du pôle de compétitivité de Borj, situé au sud de Tunis.
Ce pôle s'appuie sur les industries innovantes en matière d'énergies renouvelables, d'eau et d'environnement.
Investisseurs russes et suisses persuadés du potentiel tunisien Une banque d'investissement russe, Renaissance Capital, détenue à 50% par un ami intime du premier ministre russe Vladimir Poutine, est persuadée du fort potentiel de plusieurs marchés africains, dont la Tunisie. Sa société sœur genevoise, Renaissance Investment Management SA, veut aussi en faire profiter ses clients, comme l'a confirmé son responsable, à un confrère suisse. «Nous sommes engagés dans des négociations déjà bien avancées sur d'importantes acquisitions, réparties dans cinq ou six pays d'Afrique. Ces transactions seront probablement réalisées d'ici à quelques mois. Elles devraient renforcer les ambitions de notre banque, à savoir dominer le flux des affaires sur ce continent», affiche clairement M. Stephen Jennings, président du conseil d'administration de Renaissance Capital et du directoire de Renaissance Group (la maison mère). Pétrole, gaz et autres gisements, notamment nigérians, poussent à l'optimisme ce banquier, vu le volume de ces matières premières demandé par les marchés chinois, indien et brésilien. La banque d'investissement russe s'intéresse également à l'essor des télécommunications et des services financiers, afin d'enrichir son offre en fonds africains. Tunisie : La STEG signe avec la Banque Mondiale pour réduire les émissions de CO2 La Tunisie entend valoriser son potentiel de réduction d'émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l'énergie avec la signature d'un accord entre la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz (STEG) et la Banque mondiale, agissant pour le compte du Fonds carbone espagnol (the Spanish Carbon Fund), un fonds carbone géré par la Banque mondiale, indique cette dernière dans un communiqué. Le contrat signé le 5 avril 2010 porte sur la vente d'une partie des crédits carbone générés par la centrale éolienne de 34 MW située à Sidi Daoud. Il s'agit du premier projet de Mécanisme de développement propre (MDP) développé en Tunisie dans le secteur éolien. Grâce à ce projet, qui comprend également la construction d'une ligne de transport jusqu'à Menzel Temime, les abonnés du réseau interconnecté de la STEG peuvent désormais être alimentés par de l'électricité d'origine éolienne. En substitution à une production d'électricité à partir de sources d'énergies fossiles, la production de cette centrale permettra d'éviter un volume d'émissions estimé à 50 000 tonnes d'équivalent CO2 par an.