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La vie en solo
Publié dans L'expert le 25 - 08 - 2008

Il se profile à l'horizon un cataclysme qui hante les jeunes gens et les jeunes filles. D'aucuns ont surnommé ce phénomène un tsunami social puisqu'à lui seul, correspondent aujourd'hui des mœurs, des coutumes, des comportements, des modes de pensée qui n'existaient pas auparavant.
Vive les célibataires. Ils sont nombreux à se réclamer célibataires. Parmi eux, trouve-t-on des filles, des garçons, bref des jeunes gens qui ont inventé d'autres façons de vivre ensemble. C'est un nouveau phénomène mondial. Le fait de vivre en solo n'est pas mauvais en soi, dit-on.

La vie en solo est un phénomène mondial

Bien des gens ont rêvé de multiplier leurs chances de rencontrer l'âme sœur. C'est ce que révèle une société qui a pignon sur rue à Tunis. Elle, la société, est spécialisée dans le mariage, des rencontres sentimentales, une sorte de la société matrimoniale «Meetic» qui existe en France. La société dont nous taisons le nom est une meetic à la tunisienne.
De plus en plus, le nombre de célibataires, toutes couches sociales confondues, augmente. L'accroissement est dû à des causes que les sociologues appellent sociales ou les causes communes à des pays en transition vers le développement. La Tunisie ne fait pas l'exception. Vu sous l'angle économique, le célibat trouve ses origines dans la marginalisation du pouvoir d'achat du Tunisien. Les candidats potentiels au mariage sont en grande partie des jeunes qui viennent de finir leurs études. Ces jeunes, ayant obtenu leurs diplômes, après un temps fou consacré à l'apprentissage d'un métier, sont très découragés dans leur quête de trouver un emploi. Tout le monde le sait.
C'est grâce à l'emploi que l'on réussit à s'insérer dans la société aussi matérialiste que celle que notre pays est en train de devenir. L'emploi procure le revenu, la place dans l'establishment social, la joie de vivre et l'amitié.
Sans un emploi, l'individu est déshumanisé voire en marge de la société qui le contient. Le phénomène qui est loin d'être exclusif à la Tunisie touche la plupart des pays dans le monde. La France, non loin de chez nous, est passée maîtresse en la matière car plus de 14 millions de personnes à l'âge de procréer sont des solos. Et près d'un adulte sur trois est célibataire, tout genre confondu.
A observer ce qui se passe à Tunis, les solistes, les bachelors ou encore les bachelorettes comme on a coutume de les appeler, les «célibaïrer» en Tunisie pour ne citer que la seule ville de Tunis, ont pour lieu de prédilection les cafés. C'est donc dans ces lieux que les obsédés de «la vie à un» viennent conter leur désolation, leur longue histoire de «J'en ai marre d'être seule» comme H. surnommée Habibi par ses intimes.

L'histoire de Habibi dans le café

Habibi a passé trois fois le bac sans le décrocher. Pourtant, à la voir, elle est intelligente et pleine d'envie de vivre, jeune, à fleur d'âge. Elle a voulu trouver un emploi stable, malheureusement, sa première expérience en qualité d'une employée dans une société de transport en commun, est amère.
Si le travail est fatigant, il l'est aussi par la paie. Tenez! La mignonne Habibi ne touche que 120 de nos dinars. Une paie mensuelle. Pour un travail ahurissant et fou de 8 heures à 21 heures. Et ce, chaque jour de la semaine.
Selon ses dires, elle a l'âge de se marier parce qu'elle veut fonder un foyer. Mais avec qui? C'est ça sa grande question. Pour en savoir plus, elle a osé livrer ceci.

Les Tunisiens veulent passer le temps

Voila cette phrase qui est sortie de la bouche de la charmante Habibi plusieurs fois «L'homme tunisien veut passer le temps». Ça, «je n'aime pas». «Mes deux co-locataires ont eu la malchance de vivre une telle mésaventure avec deux Tunisiens. Après, ils sont partis». C'est vrai, ces jeunes Tunisiens sont partis sans crier gare, ni battre les tambours ni les trompettes.
Et pourtant, ils ne cessaient d'amadouer leurs douces moitiés avec des mots tels que «chérie». La vie en solo inquiète les jeunes filles qui sont déçues aussi bien par la brève vie professionnelle décevante que les amourettes passagères. Nous reviendrons sur cet article dans nos prochaines éditions.


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