Plusieurs membres de la société civile et des partis politiques se sont levés d'une seule voix pour condamner fermement l'agression des manifestants,lundi,par les forces de l'ordre exigeant la libération immédiate des manifestants arrêtés tout en rappelant son refus catécorique d'atteinte a la liberté d'expression,aux droits de l'homme ainsi qu'au droit de manifester pacifiquement. De son côté,la présidence de l'assemblée nationale constituante réclame l'ouverture d'une enquête dans un communiqué publié hier.
Prônant "l'instauration d'un dialogue constructif avec les parties qui accordent ce genre d'autorisation ainsi qu'aux organisateurs de cette marche avant sa tenue" . Elle met en garde contre toute tentation de violation de la loi d'une part,et d'autre part contre l'atteinte aux libertés fondamentales dont la liberté de manifestation pacifique.
La présidence de l'assemblée nationale assure que la réussite du processus transitionnel et la rupture définitive avec la répréssion dépend de la concorde,garante de l'unité nationale qui surpasse toute "bipolarité.