L'IACE a mené une étude un mois après l'entrée en vigueur de la réforme encadrant l'usage des chèques pour évaluer son impact initial sur les comportements des consommateurs et ses effets potentiels sur les dynamiques économiques. Une enquête exploratoire a été menée auprès de 1100 utilisateurs réguliers de chèques, avec un échantillon représentatif en termes de genre, d'âge (principalement 30-50 ans) et de revenus (majoritairement entre 1000 et 3000 DT). Il ressort des résultats de cette enquête que le classement des paiements scripturaux qui étaient dominés par le virement bancaire, suivi du chèque, puis du prélèvement automatique et enfin de la lettre de change, s'est inversé. Après la mise en application de la nouvelle réglementation sur les chèques, les lettres de change et les virements partagent désormais la première place (16% chacun), devant la carte bancaire (14%), le nouveau chèque (7%) et la domiciliation (0,4%). « Ce changement témoigne d'un bouleversement des habitudes de paiement scriptural suite à la réforme. Par ailleurs, la part relativement élevée des virements et effets de commerce suggère que, dans les milieux professionnels, des mécanismes de substitution au chèque ont été intégrés, souvent par nécessité », estime l'IACE. Et d'ajouter que depuis l'introduction de la nouvelle réglementation encadrant l'usage des chèques, une part significative des répondants déclare avoir rencontré des difficultés pour effectuer certains paiements. (Nous y reviendrons) Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!