Depuis nviron une semaine, plusieurs villes marocaines ont connu de nouvelles veillées et rassemblements portés par la génération dite « GenZ 212 ». Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, les messages convergent : amélioration des services publics (éducation, santé), emploi des jeunes, lutte contre la cherté de la vie et renforcement des libertés publiques. Dans plusieurs agglomérations, des cortèges se sont formés en début de soirée avant de se disperser vers la nuit. Des incidents isolés ont été signalés ici ou là — jets de projectiles, heurts ponctuels — sans bilan consolidé à l'heure où nous écrivons. Les autorités locales ont sécurisé les périmètres sensibles, tandis que des interpellations ciblées ont été rapportées par des témoins et associations. Les organisations de défense des droits humains ont, de leur côté, appelé au calme, à l'encadrement légal des manifestations et à la lutte contre la désinformation en ligne. Sur le plan politique, l'exécutif réaffirme l'ouverture au dialogue avec des relais de la jeunesse (associations, syndicats étudiants, collectifs locaux) pour canaliser les revendications. Des pistes de mesures reviennent dans les discussions : renforcement budgétaire d'urgence pour les hôpitaux et collèges/lycées dans les zones prioritaires, dispositifs d'insertion pour les primo-demandeurs d'emploi, soutien ciblé au pouvoir d'achat et cadre de concertation régulier avec des représentants de la jeunesse. Aucune annonce chiffrée officielle n'a toutefois été présentée durant les dernières heures. La mobilisation « GenZ 212 » conserve un format décentralisé et fortement numérique : appels à rassemblement, consignes de non-violence, numéros d'assistance et conseils juridiques circulent via les plateformes sociales. Sur place, les observateurs notent une participation fluctuante selon les villes, souvent renforcée après la tombée de la nuit et autour des lieux de transit (places centrales, gares routières, axes commerçants). Au chapitre économique, des commerçants ont abaissé rideau plus tôt dans certains quartiers par mesure de prudence, tandis que les transports ont connu des ralentissements ponctuels près des zones de rassemblement. Les établissements scolaires et services administratifs fonctionnent normalement, même si des perturbations locales ont été rapportées au gré des itinéraires sécurisés. Pour la suite immédiate, les organisateurs informels misent sur des actions de visibilité à faible risque (chaînes humaines, veillées, sit-in statiques) et sur un agenda social qui pourrait s'accélérer si des annonces tangibles et datées sont faites par le gouvernement. À l'inverse, un durcissement sécuritaire ou la circulation de rumeurs non vérifiées pourraient tendre davantage le climat. En résumé, les dernières heures ont confirmé une mobilisation tenace mais maîtrisée, un paysage institutionnel en phase d'évaluation et une opinion connectée qui réclame des engagements concrets, chiffrés et rapidement vérifiables. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!