Le ministère des Affaires de la femme a rendu public un communiqué dans lequel il a appelé à la prudence face aux déclarations sur l'excision qui n'a aucun rapport avec la religion islamique ni avec les traditions. Et ce après les déclarations du prédicateur égyptien Wagdi Ghenim en visite en Tunisie. Le ministère des Affaires de la femme a indiqué que toutes les conventions internationales interdisent ces pratiques, notamment les conventions relatives aux droits de l'Homme et de l'enfant ou pour l'élimination de toutes formes de discrimination contre la femme. Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres instances internationales considèrent l'excision comme un acte nuisible à la santé physique et psychique de la fillette. Le ministère indique que la législation nationale, en particulier le Code de protection de l'enfant, garantit le droit de l'enfant à la protection contre la violence, ajoutant que tout citoyen ayant connaissance d'un cas d'enfant menacé dans sa santé ou sa sécurité est tenu d'alerter les autorités.