L'affaire des blessés de la Révolution avait pris de l'ampleur et avait évolué sans qu'il y ait une solution. Les blessées de la Révolution se sont rassemblés hier devant le siège de l'Assemblée Nationale Constituante pour demander aux autorités de tutelle une amélioration urgente de leurs situations qu'ils décrivaient de misérable et avaient également demandé de rencontrer les trois Présidents. Des sources avaient précisé que parmi les protestants, il y avait quatre personnes avec des cordes aux cous menaçaient de se pendre en plein public. Aucune solution définitive et satisfaisante n'a été trouvée concernant les problèmes des blessés de la Révolution ce qui a poussé 30 personnes d'entre elles, de se rassembler, en compagnie de leurs familles, devant le siège de l'Assemblée Constituante pour revendiquer leurs droits au travail et demander le versement de la troisième tranche de l'indemnité. Des sources avaient affirmé que cette démarche a été conduite par la Ligue Tunisienne de Défense des Chômeurs Diplômés de Bizerte, Enfidha, Sfax et Sousse. Les protestants affirment que le critère d'âge maximal (fixé à 45 ans) pour l'embauche dans la fonction publique, a engendré des réactions violentes spécialement chez les diplômés ayant passé de longues années de chômage.