Le ministère de la Santé a affirmé, ce mercredi 1er août, qu'aucun cas de choléra n'a été enregistré contrairement à ce qui a été rapporté par certaines pages sur les réseaux sociaux. Toutefois, les analyses des échantillons d'eaux usées ont permis de détecter en juin dernier la présence de vibrion cholérique dans un échantillon issu de la station de traitement des eaux usées de Rades Meliène (banlieue sud de Tunis). Dans un communiqué rendu public mercredi, le ministère a indiqué que ce cas isolé a été suivi par des mesures de prévention nécessaires des maladies d'origine hydrique. Quant aux vibrions cholériques pouvant survivre et se reproduire dans les eaux et l'environnement, ils sont soumis à un contrôle rigoureux de la part des services compétents du ministère. Les germes ne présentent pas de risques pour la santé de la population, ce qui est confirmé, du reste, par la situation épidémiologique du pays caractérisée par l'absence de cas humains de choléra depuis 1982, selon le ministère de la Santé.