Suite à l'agression du membre de son bureau exécutif, Ibrahim Kassas, le parti Nidaa Tounes publie sur sa page officielle sur Facebook, le communiqué suivant, signé Hafedh C. E. Nous vous en donnons, ci-après la retranscription intégrale : Agression de Brahim Kassasse... Suite à l'agression déplorable que je dénonce énergiquement, qui s'est passé ce matin dans les environs de Kélibia par une bande de mercenaires délinquants appartenant à Himeyette Ethawra mais en réalité infiltrés et commandités par Ennahdha . Ils ont attaqué mon collègue le député Brahim El Kassasse, au moment de son arrivée sur les lieux de la réunion...à qui je renouvelle mon soutien et ma solidarité… Il s'agissait d'une réunion organisée par des sympathisants à Nidaa Tounes dans une localité environnante de Kélibia, qui ont invité Si Brahim El Kassasse, Noureddine Ben Ticha et Anis Ghédira parmi les présents, après avoir prévenu les autorités sécuritaires locales en date du 27 Septembre.... Cependant, dès son arrivée, Si Brahim s'est retrouvé malheureusement dans un guet-apens et face à face avec ces délinquants déchaînés qui l'attendaient sur les lieux de la réunion et qui l'ont agressés verbalement et physiquement....et, en lui proférant des menaces et des insultes de tout genre….Etc… : « Ibrahim Kassas a accusé le ministre de l'intérieur Ali Laarayedh et le mouvement Ennahdha d'avoir commandité son agression aujourd'hui à Kélibia lors d'une réunion du parti Nidaa Tounes »... Pour le coté sécurité, en effet il y avait des gardes qui accompagnaient Si Brahim, malheureusement leur nombre n'était pas suffisant pour affronter la soixantaine de malfrats qui l'attendaient sur place et dont la majorité des mercenaires délinquants soudoyés pour la circonstance par les responsables locauxd'Ennahdha… Mais ce qui est encore plus déplorable, c'est la déclaration mensongère de Ali Laarayedh, le Ministre de Rached Ghannouchi : « Ali Laarayedh a affirmé que le parti Nidaa Tounes n'a pas informé les autorités de la tenue d'un meeting » et puis, le degré d'implication des autorités policières ainsi que leur connivence à coopérer avec ses malfrats de mercenaires en toute impunité...Les autorités ont pourtant été alertées, mais elles ont laissé intentionnellement faire et n'ont pas voulu intervenir ...Le chef de la garde nationale régionale a même soutenu les propos suivants : « nous n'avons pas reçu desordrespourintervenir»... Certes, Ennahdha sentant le vent tourner et le pouvoir lui échapper, accentue d'avantage ces derniers temps, l'intimidation, la terreur et la violence, croyant ainsi pouvoir rapidement faire une main basse sur le destin des tunisiens...Bien entendu , Ennahdha compte sur ces groupes de mercenaires extrémistes pour terroriser et intimider nos concitoyens afin de les dissuader de rejoindre les rangs de Nidaa Tounes et de les empêcher d'assister à ses réunions, croyant ainsi pouvoir freiner son élan de sympathie et de solidarité populaire … Aussi, dans le but de confisquer le pouvoir en radicalisant par la force la Tunisie modérée dans le sens d'un état théocratique où la religion sera appliquée plus tard à la lettre…et puis, pour pouvoir instrumentaliser ainsi, une dictature de la religion comme finalité à travers un projet de lois d'exclusion…Et c'est ce que projette de faire le gouvernement Ennahdha , afin d'aller progressivement dans le sens d'un état théocratique sous couvert de démocratie. Conclusion : Seule la résistance de la société portera ses fruits. Il ne faut nullement crier défaite, l'incident de Kélibia n'est qu'une manche de cette lutte. Aujourd'hui, notre engagement et notre détermination pour sauver notre pays de cette dictature en marche, est tel qu'on ne reculera pas, quelque soit le prix à payer… Et comme l'a bien dit Béji Caïd Essebsi : «le sens de la responsabilité nous appelle pour nous mobiliser, nous rassembler et proposer des voies pour dépasser les dangers qui semblent guetter notre pays »...Alors ensemble, faisons ce qu'il y a à faire...