Les efforts de réorganisation du camp de Choucha à Ras Jedir, où se sont réfugiés 8150 personnes en provenance de la Libye, se poursuivent alors que des inquiétudes apparaissent face la possibilité d'apparition de maladies contagieuses. Des responsables au sein de ces structures ont appelé à faire preuve de vigilance et à intensifier les efforts de prévention dans ce domaine. Parallèlement, les efforts de réorganisation du camp de Choucha, se poursuivent afin d'assurer de meilleures conditions d'accueil aux réfugiés. Ils devraient s'achever dans deux semaines. Il s'agit selon les organisations humanitaires sur place, de réaménager les tentes du camp, de consacrer des abris aux handicapés, de réaménager la station des bus, les unités sanitaires, les douches et les cuisines dont le nombre sera porté à 6. Deux cas d'accouchement par césarienne et un cas accouchement prématuré ont été en outre enregistrés au camp. Parmi les réfugiés qui sont toujours présents au camp de Choucha figurent notamment 1467 égyptiens. Le nombre de ces derniers a récemment augmenté, alors qu'auparavant, ils étaient rapatriés au fur et à mesure de leur arrivée au camp. Les réfugiés somaliens, dont le nombre s'élève à 1631, ont intensifié leur protestation appelant à leur rapatriement vers d'autres pays ou leur retour en Libye. Ils ont également réclamé des passeports ce que le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et l'Organisation Internationale pour les Migrations semblent disposées à leur accorder. Quelques 2955 personnes de plusieurs nationalités sont arrivées, entre dimanche et lundi, à Ras Jedir, dont 1319 libyens, 354 Egyptiens, 324 Tchadiens, 248 Soudanais, 186 Maliens, 145 Bengalis. Depuis le déclenchement de la révolution en Libye, le flux des réfugiés vers ce point de transit, a atteint, 169 mille personnes.