Les forces de sûreté nationale ont utilisé, dans la soirée du jeudi 25 juillet 2013, du gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants se trouvant dans la rue Habib Bourguiba. Les manifestants, qui protestaient contre l'assassinat du député Mohamed Brahmi suite à l'appel lancé par le Front populaire pour l'organisation d'un sit-in pacifique, ont été poursuivi par les agents des forces de sûreté, jusqu'à dans les rues voisines. Des marches protestataires ont aussi eu lieu dans les gouvernorats de Siliana, Sidi Bouzid, Beja, Kef, Kasserine, Mehdia, Sousse et Sfax, dénonçant l'assassinat de Mohamed Brahmi. Les manifestants ont réclamé le renversement du gouvernement et la constitution d'un gouvernement de salut national. Notons que les sièges de certaines municipalités ont été saccagés et incendiés. D'autre part, les mouvements des jeunes révolutionnaires ont annoncé le boycot du gouvernement, de ses institutions, de l'ANC et de tous les pouvoirs qui en découlent, jusqu'à dissolution de l'assemblée et son remplacement par un conseil provisoire.