Le président de Nidaa Tounes, Béji Caïed Essebssi, a admi aujourd'hui, sur Shems FM, que le dialogue national a été perturbé intentionnellement soulignant que des parties ont accepté de participer au dialogue à contre cœur. BCE a ajouté que le nom du chef du gouvernement n'était pas la vraie raison de la suspension du dialogue mais plutôt l'absence de toute règle de dialogue. A cette occasion, BCE n'a pas mâché ses mots et a tenu à répondre à tous ses détracteurs en des termes dont, lui seul semble avoir le secret : A Ali Laârayedh : Fais gaffe à l'opposition ! Béji Caïed Essebssi, a répondu aux déclarations du chef du gouvernement, Ali Laarayedh qui avait affirmé que l'opposition n'a pas instauré le gouvernement et que ce n'est sûrement pas elle qui va le destituer. Caïed Essebssi a commenté en s'adressant à Laarayedh et a affirmé que le gouvernement non plus n'a pas instauré l'opposition et que cette dernière est là et agit en toute responsabilité en faisant allusion au dialogue national. A Imed Daïmi : Vous avez coulé le pays Béji Caied Essebssi a démenti ajourd'hui les déclarations du secrétaire général du Congrès Pour la République, Imed Daimi, où il a affirmé que Ghannouchi et Essebssi avaient convenu lors de leur rencontre à Paris de se partager le pouvoir en octroyant la présidence de la république à Nidaa Tounes alors qu'Ennahdha conserverait la présidence du gouvernement. Essebssi a assuré que les déclarations de Daimi sont mensongères. Il a ajouté en lui adressant la parole : « vous êtes au pouvoir et vous avez fait couler le pays. Nous, nous ne sommes pas des partenaires au pouvoir » Caïed Essebssi a ajouté que l'opposition demande la démission du gouvernement non pas parce qu'elle est nahdhaouie mais parce qu'elle a échoué. A Mohamed Abbou : Qu'avez-vous fait de votre parcours ? Béji Caïed Essebssi, a vivement critiqué aujourd'hui le secrétaire général du courant démocratique, Mohamed Abbou, suite à ses dernières déclarations où il a affirmé que l'opinion publique n'est pas entre les mains d'Essebssi. Caïed Essebssi a ajouté : « si mon parcours n'a pas plut à Mohamed Abbou, demandez-lui qu'a-t-il fait de son parcours ».