Le programme de réforme économique présenté par le gouvernement provisoire afin d'impulser l'investissement, l'emploi et de régler les situations sociales, représente un maillon qui garantit au prochain gouvernement (après le 24 juillet) une base solide pour le démarrage du programme de réforme économique et social, permettant une distribution équitable des fruits de développement entre les citoyens et les régions. Ce programme auquel sera consacrée une enveloppe de 1,5 milliard de dinars contribuera à créer 60 mille emplois dont 20 mille dans la fonction publique, 20 mille autres dans les établissements de l'Etat (armée, sécurité) et 20 mille dans le secteur privé. M. Jaloul Ayed, ministre des finances, a souligné qu'il ne s'agit pas de réformes économiques structurelles mais de mesures rapides pour mettre fin à la crise du chômage, relancer l'économie et impulser les activités dans les zones défavorisées. Les intervenants ont mis l'accent, lors d'une rencontre-débat organisée, vendredi, à la maison de l'entreprise, la nécessité de rétablir la sécurité dans le pays pour rassurer les capitaux étrangers et tunisiens et les encourager à investir en Tunisie et préserver les emplois. Les hommes d'affaires participant à cette rencontre, ont appelé à « une trêve sociale » au cours de laquelle les parties sociales remettront à plus tard leurs revendications jusqu'à un retour à la normale du rythme d'activité des entreprises économiques. Ils ont recommandé, dans ce contexte, la réalisation d'une étude approfondie sur le secteur de l'éducation en Tunisie qui doit répondre aux besoins réels de l'entreprise. Les membres du gouvernement provisoire qui ont assisté à cette manifestation ont indiqué que le rôle de l'Etat, consiste aujourd'hui à préserver 700 milles emplois et à réduire le nombre des chômeurs estimé à 500 mille personnes. M. Jaloul Ayed, ministre des finances, a souligné qu'il ne s'agit pas de réformes économiques structurelles mais de mesures rapides pour mettre fin à la crise du chômage, relancer l'économie et impulser les activités dans les zones défavorisées.