Une semaine après la tempête médiatique et la vague d'indignation déclenchée par la condamnation à mort de 529 Frères musulmans, le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi a réagi à cette décision. Le ministre a souligné que cette décision relève des affaires internes de l'Egypte et que toute immixtion ou ingérence dans ces affaires est inacceptable. De ce fait, la Tunisie ne doit s'immiscer dans les affaires internes des autres pays. Une façon de prendre le contrepied du président de la République, Moncef Marzouki, qui s'était empêtré dans une crise diplomatique et politique avec l'Egypte après ses propos appelant à la libération du président destitué, Mohamed Morsi.