Comment on vient à se radicaliser, à embrasser la cause du jihad ? A travers le parcours du terroriste, Wael Bousaidi, 20 ans, jeune père de famille et jihadiste, la chaine nationale 1 a, à travers ses aveux, esquissé ou tenté d'y répondre. Toutefois, elle s'est attirée une volée de bois vert notamment de la part du journaliste Sofiène Ben Hamida. Le parcours de Wael Bousaidi Récemment interpellé à Jendouba, Bousaidi a affirmé que le groupe auquel il appartenait se faisant nommer « Le souk du vendredi » était composé de 9 algériens et 6 tunisiens. Ce groupe est en lien étroit avec les groupes de Châambi et du mont Ouergha au Kef, cependant, c'est la nébuleuse AQMI qui pilote et finance ces opérations. De sa radicalisation, il indique que son nom faisait partie de la liste des personnes recherchées dans les troubles de la révolution de 2011 avant de se laisser tenter par un certain Ragheb, mort lors d'une opération sécuritaire et l'ayant convaincu que le djihad constituerait sa seule planche de salut. Wael Bousaidi brave l'interdit et se fait enrôler dans la cellule terroriste de Jendouba faisant croire à sa famille qu'il est en Libye. Du groupe, Wael Bousaidi laisse entendre que la chambre du commandement est représenté par un algérien nommé Abou Ahmed. Aux tunisiens les minces prérogatives dont l'approvisionnement en eau et en nourriture et aux autres le soin de la confidentialité des opérations, avance Bousaidi. Disperser les forces de l'ordre Quant à leur stratégie et leur but, Wael Bousaidi souligne que les groupes terroristes sont essaimés un peu partout avec pour principale cachette les montagnes. Ils optent pour des opérations éclair pour disperser les forces de l'ordre et mettre en péril leur unité. Bousaidi a précisé de passage que les mines sont de fabrication algérienne. Notons qu'a la fin de son entretien, Wael Bousaidi a présenté ses excuses au peuple tunisien et à sa famille et lancé un appel à tous les jeunes à abdiquer le djihad.