Le revers essuyé par la première formation gouvernementale proposée par Habib Essid, a donné la chance au parti d'Afek Tounes de mener une contre-offensive dans le calme et la sérénité, dans la mesure où, la formation politique, connue pour abriter une bonne concentration de compétences tunisiennes dans différents domaines de pointe, et de première nécessité, dans les conditions actuelles par les quelles passe le pays, s'est trouvée sollicitée par le chef du gouvernement chargé, pour lui présenter des propositions de noms de personnes capables de gérer certains départements de premières importance dans son futur gouvernement. Afek Tounes ne s'est pas fait prier pour présenter à Habib Essid une proposition « en béton » comprenant trois prétendants pour les ministères de l'enseignement supérieur, les finances et les technologies de communication. Afek Tounes a requis : Le ministère des finances pour Yassine Ibrahim, Le ministère de l'enseignement supérieur pour Faouzi Abderrahmen Et les TIC pour Noômene El Fehri. Reste, maintenant, à savoir si Habib Essid va être tenté par l'incorporation de ces noms dans sa future équipe ? Dans lequel cas, il devient évident que Nidaa Tounes, le parti majoritaire, est en train de concocter une alliance avec Ennahdha et Afek Tounes, puisque ce dernier avait exigé la participation du parti islamiste au gouvernement, dans la mesure où il faut qu'il soit impliqué dans ce qui va venir comme réformes et comme réajustements, qui risquent de déplaire aux contribuables et qui doivent, obligatoirement, jouir de l'aval d'Ennahdha, deuxième force politique du pays, pour pouvoir passer avec un minimum de dégâts. Toujours dans cette hypothèse, cette coalition signifierait que l'UPL est out de la future équipe, de même que le front populaire qui avait exigé la non participation des représentants de la Troïka dans le futur gouvernement... Réponse en début de semaine prochaine !