Mehdi Ben Gharbia, député à l'ARP, a accusé, aujourd'hui, 30 novembre 2015, lors d'une séance plénière, Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'investissement et de la coopération internationale d'avoir menti au sujet du dossier de la banque Lazard. Ben Gharbia a réclamé des explications de la part de Yassine Brahim, autour de ce dossier car il a considéré qu'il a menti aux députés et aux citoyens à travers les médias. « La consultation effectuée par cette banque ne respecte pas la loi des marchés publics », a rappelé Ben Gharbia. Karim Helali, député du bloc d'Afek Tounes, ne s'est pas privé de sauter à la rescousse du président de son parti, et a exprimé sa déception et son rejet des termes utilisés sous la coupole de l'ARP lors du débat avec le ministre du développement et de la coopération internationale. « Nous rejetons les termes utilisés par le député Mehdi Ben Gharbia contre un membre du gouvernement. Il y a des martyrs qui sont tombés pour que des députés parviennent à atteindre ce genre de postes », a ajouté Karim Helali. Yassine Brahim, ministre du Développement, de la coopération et de la coopération internationale, a déclaré que la souveraineté de l'Etat commence à l'ARP. « Le fait d'exposer le budget du ministère devant l'ARP est une preuve que son pouvoir n'a pas été dépassé ou touché ainsi que la souveraineté de l'Etat », a expliqué Yassine Brahim en réponse aux accusations du député Mehdi Ben Gharbia. Yassine Brahim, a expliqué que l'idée de la préparation d'un plan de développement en comptant sur l'expertise de la banque Lazard a été exposée et qu'il n'a pas menti aux députés. « J'ai assuré que la Tunisie passera par une période difficile et que pour changer il faut passer par un plan de développement qui inverse cette situation », a ajouté Yassine Brahim.