Lundi le 13 mars 2017, les députés britanniques auront rendez-vous avec le vote de la procédure de sortie du Royaume-Uni de l'UE. En cas de vote favorable à l'article 50, celui-ci pourrait être officiellement enclenchée à partir de cette semaine. Le projet de loi qui doit autoriser le gouvernement de Thereza May à activer le Brexit, sera aujourd'hui examiné en seconde lecture par les députés britanniques. L'article 50 du traité de l'UE stipule que «tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union». L'activation sera ainsi une première dans l'histoire de l'UE. Malgré les critiques auxquelles le gouvernement de Theresa May fait face, cette dernière est confiante. Le 11 mars, David Davis, secrétaire d'Etat à la sortie de l'UE, a déclaré sur un ton plein d'assurance : «Je demanderai aux députés de renvoyer le texte à la Chambre des lords dans sa forme originale, afin que nous puissions commencer à bâtir une Grande-Bretagne tournée vers le monde et un nouveau partenariat fort avec l'UE». Des doutes continuent pourtant à être soulevés par certains députés travaillistes et conservateurs de la commission des Affaires étrangères. Ces derniers accusent May de ne pas avoir suffisamment étudié l'hypothèse d'un échec de négociation avec Bruxelles. Comme pour répondre à leur scepticisme, Davis a annoncé avoir «prévu un plan de repli en tenant compte de toutes les questions et toutes les issues possibles aux négociations» tout en ajoutant que lors d'un entretien accordé à la BBC, que «ce scénario est très peu probable».