Le député à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour le Front populaire, Ammar Amroussia, a affirmé à Tunisienumérique que le discours du président Béji Caïd Essebsi mercredi 10 mai 2017 au Palais des Congrès , est «provocateur dans sa forme, hostile et équivaut à une déclaration de guerre contre le peuple tunisien». Il a indiqué que le fait que le président a prononcé son discours au milieu de la semaine et aux premières heures de la journée de mercredi, cela indique que le président est bien conscient du taux élevé de chômage en Tunisie, ce qui n'affectera pas ceux qui suivent le discours. Ammar Amroussia a commenté le lapsus du président de la République, relatif au verset du Coran, affirmant qu'il en dit long sur ses intentions. Il a ajouté que le fait que Béji Caïd Essebsi n'a pas mentionné dans son discours le nom du Premier ministre Youssef Chahed est une confirmation des témoignages faisant état de l'existence d'une crise et une rupture entre les deux hommes, causée principalement par un désaccord entre Chahed et Hafedh Essebsi. Il a également signalé qu'impliquer l'armée nationale dans une confrontation directe avec les manifestants et les sit-inneurs des zones de production, est une militarisation de certaines installations et l'entraînement de cette institution dans les cercles de la colère et du débat politique. Il a souligné que le président avec cette nouvelle mesure s'oriente vers l'approfondissement de la crise en Tunisie. Le Président de la République a annoncé Béji Caïd Essebsi, a annoncé mercredi 10 mai 2017 lors de son discours au Palais des Congrès adressé peuple tunisien, la décision de charger l'armée nationale pour protéger les installations pétrolières.
Déclaration de Ammar Amroussia député à l'ARP du Front populaire Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.