Suite à la multiplication des appels, notamment de la part des composantes de la société civile tunisienne, en rapport avec la revendication de la baisse des prix des carburants à la pompe, après la chute enregistrée ces derniers mois des prix du baril de pétrole, le ministre de l'Industrie, Slim Feriani a annoncé à la TAP que l'Etat serait ouvert à cette possibilité, si les prix du baril continuaient à chuter. Il a ajouté que malgré la baisse des prix de référence, la Tunisie a enregistré en 2018, un déficit dans la balance énergétique, de l'ordre de 18 milliards de DT. Il a ajouté que la régression des prix du pétrole est une bonne chose pour le consommateur et les entreprises, mais constitue un handicap pour l'Etat, vu qu'elle décourage les investissements dans les domaines de la prospection et de l'exploitation des champs pétrolifères.