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Le FMI et la BM ruinent les plans des BRICS : Des sièges de plus pour l'Afrique subsaharienne
Publié dans Tunisie Numérique le 06 - 10 - 2023

J'ai de bonnes nouvelles pour l'Afrique ! Nous nous préparons à avoir un troisième représentant pour l'Afrique subsaharienne au Conseil d'administration», a fait savoir la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, lors d'une visite à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'annonce a été faite hier jeudi 5 octobre, à trois jours des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM). Rappelons que ces méga rencontres débutent lundi prochain à Marrakech, au Maroc…
Par cette décision l'Occident confirme que l'Afrique sera sa priorité pour les prochaines années. La chose est en gestation depuis un moment et a été débattue en juin dernier à Paris, au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Et en septembre dernier lors du Sommet du G20 en Inde les USA, actionnaires majoritaires dans l'institution financière internationale, avaient souligné la nécessité de procéder à des réformes pour faire plus de place aux pays émergents.
C'est aussi la preuve que le continent, qui affiche la plus forte croissance à l'échelle de la planète après l'Asie, commence à imposer son agenda. L'Union africaine a décroché un siège à la table du G20, il était logique que les pays africains prennent plus de place au FMI. C'était d'autant plus urgent que beaucoup sont tentés par les sirènes des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Certes pour le moment ça reste un club de discussion dont les membres n'ont réglé aucun des problèmes des Africains mais les Occidentaux devaient stopper les dégâts dans la tête de leurs partenaires…
Les BRICS ont grossi dernièrement en accueillant 6 nouveaux membres, les USA et l'Europe se devaient de tenter quelque chose pour arrêter l'hémorragie et la mauvaise publicité sur cet Occident honni qui va avec. Une «voix plus forte» au sein du FMI, c'est la carotte qu'agite Mme Georgieva. «Des discussions sont en cours sur la manière dont le continent doit s'entendre et comment cela doit se faire, mais ce qui importe est que cela signifie une voix plus forte pour l'Afrique», a-t-elle déclaré, rapporte Le Monde.
La Banque mondiale a aussi ébruité un troisième siège pour les pays africains dans son Conseil d'administration, un pas qui sera franchi lors des réunions annuelles.
La patronne du FMI a souligné que la pandémie du Coronavirus puis la guerre en Ukraine ont eu un «impact dévastateur, en particulier pour les pays à la capacité fiscale limitée», durement frappés par l'inflation, surtout pour les produits alimentaires. «Plus de 144 millions de personnes ont des difficultés à se nourrir ou à nourrir leurs familles» en Afrique, a-t-elle ajouté. Pour autant elle s'oppose aux dispositifs de plafonnement des prix et aux subventions du carburant pour soulager les populations…
«Ce que nous voulons, c'est que les pays gagnent la bataille contre l'inflation. Cela ne va pas arriver si on injecte davantage d'argent sans les bons fondamentaux pour que l'économie fonctionne efficacement. Plutôt que de subventionner les prix de la nourriture ou de l'essence, nous recommandons de soutenir directement les populations les plus pauvres», a indique le DG du FMI.
«Nous voulons saluer la plupart des pays, qui ont été très prudents dans leur gestion de l'inflation [...] et aussi dans leur gestion de la dépense publique, tout en diminuant graduellement le déficit», a-t-elle ajouté.
Au sujet des prévisions de croissance pour l'Afrique subsaharienne elle avance un taux «juste au-dessus de 3%» pour 2023, mais elle prédit «de meilleures perspectives en 2024». Elle a ajouté que FMI depuis la crise du Covid-19 maintient son appui exceptionnel à travers notamment des «prêts à taux zéro», mais qu'elle se rend à Marrakech pour avoir «plus» d'aide pour les Etats mais aussi pour le secteur privé, qui sera le principal moteur de l'économie dans les pays émergents.
Rappelons toutefois que dans son rapport régional sorti mercredi dernier la BM pointe le danger d'une «décennie perdue» pour l'Afrique subsaharienne, du fait surtout de l'instabilité politique, «grandissante» ainsi que la recrudescence des conflits et violences. La BM table sur une croissance annuelle d'à peine 0,1% du PIB par habitant, entre 2015 et 2025.
Mais pour autant le FMI n'est pas disposé à lâcher complètement les pays du Sahel dirigés par des militaires putschistes – Mali, Burkina et le Niger – et régulièrement frappés par les groupes djihadistes. Mme Georgieva soutient le maintien d'une aide «minimale», essentiellement pour des considérations «humanitaires (…). Nous avons la responsabilité de nous assurer que ces pays ont un minimum de capacités financières. Nous ne devons pas oublier les hommes, les femmes et les enfants qui ont besoin de nous», a-t-elle précisé.
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