TUNIS (TAP) - Réformer le système éducatif et de formation, moteurs du changement social et économique et adopter une charte de gouvernance partenariale qui implique les institutions publiques, le secteur privé et la société civile, telles sont les principales recommandations issues du Forum de consultation du secteur privé, des organisations socioprofessionnelles et des ONG, sur le développement du système éducatif et de formation en Afrique, organisé du 18 au 20 mai à Tunis. Les participants à cette rencontre organisée par l'association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) ont, également, souligné la nécessité d'accorder une attention particulière aux femmes dans le monde rural et aux populations marginalisées. Intervenant à la clôture des travaux, M. Said Aidi, ministre de la formation professionnelle et de l'emploi, a mis l'accent sur la nécessité de conjuguer les efforts des différents acteurs pour relever les défis, notamment le chômage des jeunes. Il a insisté sur l'impératif de promouvoir un système d'éducation et de formation réactifs et adaptés à un monde économique en perpétuel changement. M. Aidi a, par ailleurs, insisté sur la place centrale qui doit être accordée aux jeunes dans les politiques de développement et sur l'importance de la contribution du secteur privé et des organisations de la société civile dans ce domaine. Evoquant la révolution tunisienne, le ministre a souligné que l'éducation et la formation constituent un vecteur de consolidation des processus démocratiques. Le forum s'inscrivait dans le cadre de la préparation de la triennale 2011 sur l'éducation et la formation au service du développement durable qui se tiendra du 27 novembre au 2 décembre 2011, au Burkina Faso.