Normal 0 false false false MicrosoftInternetExplorer4 TUNIS (TAP)- Placé cette année sous le label "Les Nuits de Carthage", le festival international de Carthage s'est ouvert hier soir sur des notes musicales variées et des rythmes divers, avec trois spectacles dans trois espaces différents à une heure d'intervalle entre chacun. Normal 0 false false false MicrosoftInternetExplorer4 st1\:*{behavior:url(#ieooui) } /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} Le théâtre municipal de Tunis a retrouvé mardi soir, son lustre d'antan, après une longue période d'inactivité entrecoupée de quelques rares spectacles, en ouvrant grandes ses portes à un public de mélomanes venu nombreux assister à la soirée d'ouverture des nuits de Carthage, animée par l'Orchestre Scolaire et Universitaire (OSSU) de Hafedh Makni. La présence des agents de l'ordre, en uniforme et en civil pour garantir la sécurité du lieu et des spectateurs, a rassuré le public qui comptait des familles entières venues pour le plaisir de la musique mais aussi pour soutenir leurs enfants membres de cet orchestre. ''C'est pour moi un grand événement que les jeunes musiciens prennent part à l'ouverture du prestigieux Festival international de Carthage. C'est à la fois une reconnaissance de l'orchestre symphonique scolaire et universitaire, du talent et de la créativité de nos jeunes et de la musique symphonique, longtemps marginalisée dans la programmation de nos festivals" souligne Hafedh Makni, qui dirige cet orchestre composé d'environ quarante musiciens entre élèves et étudiants. Vers 22H35, le rideau s'est levé sur la scène de la Bonbonnière où l'orchestre avait pris place pour interpréter un répertoire de musique symphonique appartenant à des compositeurs romantiques. ''Le choix d'un tel répertoire est motivé par la volonté d'attirer le public vers la musique symphonique qui peut être aussi divertissante'' précise Hafedh Makni à qui revient le mérite d'avoir créé cet orchestre en 1989 et formé un grand nombre de jeunes élèves et étudiants, aujourd'hui instrumentistes virtuoses. Dans une grande rigueur propre aux orchestres symphoniques, l'OSSU a interprété le célèbre morceau de Richard Strauss ''Ainsi parlait Zarathustra'' suivi des oeuvres tunisiennes ''Prélude'', ''Danses Roumaines'', ''les Méditerranéens'' et ''ouverture Belfort" de Mohamed Makni, et "Nostalgie" de Mourad Gaaloul. L'orchestre a ensuite interprété des morceaux de musique romantique de grandes célébrités telles que Pietro Mascagni, Johannes Brahms, Dimitri Chostakovitch et Jacques Offenbach, consacrant ainsi son ouverture sur toutes les musiques du monde. Normal 0 false false false MicrosoftInternetExplorer4 st1\:*{behavior:url(#ieooui) } /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} Une heure auparavant, le musée de Carthage avait ouvert ses portes à la troupe au grand complet avec environ 45 instrumentistes du compositeur Ridha Chmak avec le concert "Chants de la vie". Une création artistique sur laquelle le compositeur avait travaillé depuis une longue période pour emporter le public assez nombreux vers une véritable odyssée musicale expressive où de jeunes voix ont interprété un cocktail de chansons inspirées des textes de Mahmoud Darouich, Nizar Kabbani, Abou el kacem Chebbi et Badii Khairi d'après une composition de Ridha Chmak, avec sa graine de folie à nulle autre pareille. Dans une chorégraphie bien étudiée de Chedli Arfaoui, le spectacle a commencé avec la chanson " Ytir el hamam" (envol de la colombe) de la voix poétique d'Asma Ben Ahmed, suivie de Raoudha Ben Abdallah qui a chanté "La Tulipe noire" et "Je Rêve" de Mehdi Ayachi, exprimant dans ce répertoire la colère, la mélancolie, la révolte et l'amour sur fond de rythme controversé, entre fort et léger. Toujours dans la banlieue nord de Tunis, c'est l'esplanade du quartier "El Bratel" à la Goulette qui avait ouvert le bal hier soir en présence de MM. Ezzeddine Bach Chaouch, ministre de la culture et Mehdi Houas, ministre du commerce et du tourisme. Dédiée à la nouvelle génération de jeunes talents, la fête a commencé avec une chanson "Un message pour la Tunisie verte" de Badiaa, une jeune artiste tunisienne résidant en France. Longtemps considérés comme "Personae non gratae", ces jeunes en quête de parole libérée, ont enfin eu droit de cité à l'ouverture cette année du doyen des Festivals, avec au menu des chansons engagées, du hip hop, du jazz et du rap. Si Le guitariste Sofiène Safta et les frères ''Garbi's'' ont interprété un répertoire world music aux lyrics scandés en arabe dialectal, le groupe musical ''Dima Dima'' a livré quant à lui des airs teintés de musique latine mêlant flamenco et reggae, dont un morceau portant le nom du groupe ''dima dima'' (encore et encore). L'humour a été de la fête avec Wassim Hrissi, surnommé Migalo, qui a présenté, avec son style satirique largement apprécié, des blagues brocardant des personnalités politiques tunisiennes de l'ancien régime. Et pour clap de fin, a débarqué sur scène le rappeur Hamada Ben Amor alias ''Le Général'', qui a interprété sa célèbre chanson ''Rayes el Bled'' diffusé en décembre 2010. Cet artiste a chanté, au grand bonheur d'un public peu nombreux, les maux des jeunes tunisiens et de la Tunisie à travers ses meilleures créations telles que ''Ilyoum echaab kal klemou'' et ''Tunes Lebled''. A nouvelle édition, nouvelle image et nouvelle stratégie qui attisent d'ores et déjà la curiosité et dont les différents publics seront seuls juges. Donnant leur chance aux jeunes artistes de la révolution en premier, cette édition s'est voulue un creuset de rencontres musicales dans le cadre des "Nuits de Carthage" de la Tunisie post-révolutionnaire. Pour rappel, le ministère de la Culture a décidé de réduire le budget du Festival international de Carthage, de 5 à 2 millions de dinars, en réservant une large place aux artistes tunisiens, à hauteur de 75 pour cent de la programmation soit 60 spectacles répartis sur six espaces culturels à proximité de l'amphithéâtre romain de Carthage. ZCZC TAPB 000005 3 TUNISIE 402 036130 Soudan-mer-incendie 197 migrants se noient après un incendie sur un bateau, selon la police Khartoum, 6/7/2011 (tap) - Près de 200 migrants illégaux sont morts mardi par noyade après qu'un incendie s'est déclaré sur un bateau battant pavillon cubain les transportant du Soudan vers l'Arabie saoudite, a confirmé un porte-parole de la police à la presse, suite à une information de l'agence de presse semi-officielle SMC. ''197 personnes venant de pays voisins se sont noyées en Mer Rouge dans les eaux territoriales soudanaises, après un incendie sur un bateau qui les transportait illégalement vers l'Arabie saoudite'', a affirmé l'agence SMC (Centre des médias du Soudan). ''L'information est exacte'', a déclaré le porte-parole de la police à la presse, ajoutant ne pas avoir d'autres détails. Seul trois passagers ont survécu, a dit le SMC, citant les autorités locales, précisant que les recherches se poursuivaient. Selon les autorités, le navire avait appareillé de Tokar, à 150 km au sud de Port Soudan, près de l'Erythrée, et quatre Yéménites, qui seraient les propriétaires du bateau, ont été arrêtés. Une autre tentative de faire traverser 247 immigrants illégaux - surtout des Somaliens, Erythréens et Tchadiens - à partir de la même région a été déjouée, ont indiqué les mêmes sources. Avec 875 km de côtes et une frontière avec l'Erythrée, l'Ethiopie, le Tchad et l'Egypte, le Soudan est un pays de transit pour de nombreux migrants africains qui cherchent à atteindre la péninsule arabique par bateau. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) estime à plus de 100.000 le nombre de réfugiés érythréens dans le nord du Soudan, la majorité vivant près de la frontière avec son voisin de l'est. La violence en Somalie, frappée en outre par une grave sécheresse, a contraint plus de 135.000 habitants à fuir leur pays depuis le début de l'année, dont 54.000 pour le seul mois de juin, selon l'UNHCR. L'agence de l'Onu a indiqué la semaine dernière que 10 millions de personnes dans la Corne de l'Afrique étaient frappés par la plus grave sécheresse des 60 dernières années, certaines régions étant au bord de la famine avec des milliers de personnes se déplaçant en quête de nourriture et d'eau. inter/afp/abo TAP 06072011 0406 GMT NNNN