BEYROUTH (TAP) - «La révolution du 14 janvier est un mouvement spontané et populaire qui est venu annoncer la fin d'une étape de l'histoire de la Tunisie et l'amorce d'une nouvelle phase qui rompt définitivement avec la corruption et le despotisme et engage un nouvel élan de réforme», a indiqué le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem. S'exprimant lors d'un congrès international organisé les 15 et 16 janvier courant à Beyrouth, à l'initiative de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (CESAO) sur « la réforme et la transition démocratique », M. Abdessalem a souligné que la révolution du 14 janvier a permis d'élargir le champ de participation des tunisiens à la chose publique, ce qui a permis d'augmenter le nombre des partis politiques, de consacrer la liberté d'expression au sein des médias et de dynamiser le rôle des différentes composantes de la société civile. Lors de sa visite à Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères a eu un entretien avec le Premier ministre Najib Mikati. Cet entretien a offert l'occasion d'examiner les moyens de raffermir les relations tunsio-libanaises et de mettre l'accent sur la nécessité d'organiser dans les plus brefs délais, la Première session de la haute commission mixte tuniso-libanaise, l'objectif étant d'impulser les échanges commerciaux, de promouvoir les investissements et de dynamiser le secteur du tourisme dans les deux pays. M. Abdessalem a eu, également, une rencontre avec son homologue libanais Najib Mikati qui a porté sur les moyens de renforcer les relations de fraternité entre la Tunisie et le Liban. Le ministre des Affaires étrangères a, aussi, rencontré plusieurs dirigeants politiques libanais, s'agissant notamment de l'ancien président du Conseil des ministres libanais et chef du bloc parlementaire du futur Fouad Sanioura, de la député Bahia Hariri et du Président du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt.