Tweet Share TUNIS (TAP) - La ville de Tunis abrite du 26 juin au 1r juillet une visite d'étude sur "le printemps arabe : réalité du travail de la jeunesse en Tunisie", organisée sur une initiative de l'unité euro méditerranéenne au sein du ministère de la jeunesse et des sports et son homologue européenne. Nabil Bennaceur, représentant de l'UE, a indiqué à cette occasion que "la Tunisie est parmi les premiers pays à avoir progressé dans l'exécution du programme de promotion de la jeunesse, ce qui traduit le sérieux de l'action accomplie par l'unité euro méditerranéenne en Tunisie", indiquant que le programme vise essentiellement à établir des liens entre les organisations et à unifier les actions de la société civile en Tunisie et à l'étranger. "Les défis auxquels font face les jeunes dans la zone méditerranéenne se ressemblent beaucoup", a-t-il relevé, précisant que le programme "tend à créer un climat de confiance entre les jeunes pour dépasser les obstacles, ce qui semble s'enraciner progressivement en Tunisie". Mohsen Hakiri, chef de l'unité euro méditerranéenne en Tunisie, a indiqué pour sa part que la visite s'inscrit dans le cadre de la 4e étape du programme euro méditerranéen réservé aux jeunes. Il ajouté que la visite d'étude porte sur le renforcement des compétences des jeunes et à l'élargissement des perspectives de partenariat durant une semaine, afin de consolider la coopération entre le nord et le sud. "Cette visite a réuni des responsables gouvernementaux des agences nationales qui veillent sur le programme des jeunes et des organisations de la société civile pour prendre connaissance de la politique en matière de jeunesse en Tunisie et les moyens disponibles dans ce domaine", a-t-il expliqué. Fredirica Demechilli, attachée de presse au sein de la commission européenne, a indiqué de son côté, que "le programme mis en place au niveau méditerranéen a connu des modifications en raison du changement des politiques dans les pays arabes qui sont appelés à appuyer le processus démocratique au sud de la méditerranée, tout comme les objectifs de l'UE avec l'extension à l'Est (Caucase et Russie) et les évènements survenus au moyen-orient. "La question ne dépends pas des volets matériel et des mécanismes mais des besoins des pays et des jeunes en premier lieu", a-t-elle précisé, se prononçant pour un véritable partenariat avec les pays du sud, notamment ceux en phase de transition. Bernard Abriani, de l'organisation Salto euro méditerranéenne, a estimé que "les jeunes tunisiens ont contribué à la réussite du programme d'action en Tunisie", précisant que la visite d'étude dans notre pays intervient pour mieux connaître les évènements que connait la Tunisie depuis la révolution. "Plusieurs organisations nationale et non gouvernementales en Tunisie ont contribué à l'avancement du programme grâce aux relations de compréhension qui ont généré un partenariat fructueux malgré les difficultés", a-t-il noté. Kamel Henia, de la direction de la jeunesse, a passé de son côté en revue les contours de la politique tunisienne en matière de jeunesse, affirmant que "la réalité de la jeunesse après la révolution s'est clarifiée en partant de la prise de conscience de l'importance de la jeunesse dans le modèle de développement du pays". Il a rappelé que le département de tutelle a mobilisé cette année des fonds importants pour consolider le secteur de la jeunesse et a soutenu 120 initiatives des jeunes. Le ministère a également recruté 2350 cadres spécialisés dans l'animation et l'action sociale, outre la consolidation des activités et programmes sociaux dans les quartiers à forte densité de population. Au programme de la visite d'études, une tournée dans les gouvernorats de la république et des communications sur la jeunesse et la réalité de l'action en faveur des jeunes et des associations après la révolution, notamment dans les régions rurales. Tweet Share Suivant