Tweet Share TUNIS (TAP) - Le président de l'Institut arabe des droits de l'homme (IADH) Abdelbasset Belhassen, a relevé que la réalisation des objectifs de la révolution exige de faire prévaloir la voie du dialogue entre les partis politiques et la société civile. Il a indiqué lors d'une rencontre-débat organisée, lundi soir, sur "Les relations pacifiques entre les partis et le rejet de la violence", qu'il s'agit de poser les principales questions d'ordre politique et de tenter d'y apporter des solutions. Le président de l'IADH a appelé à la nécessité de conjuguer les efforts afin de bannir toutes les formes de violence physique et morale qui peut devenir une pratique entraînant l'anarchie et portant atteinte aux objectifs de la révolution. Il a souligné, dans le même ordre d'idées, que la réussite de la transition démocratique commande la mise en place d'une législation, d'une Constitution, d'une culture démocratique et des institutions neutres. De son côté, l'universitaire Wahid Ferchichi a donné une conférence intitulée "Le dialogue politique à travers les modèles de la justice transitionnelle et des droits et libertés", relevant que les obstacles à la transition démocratique en Tunisie dénotent l'absence d'un débat national global sur les libertés et les droits qui soit initié par les partis et qui pose les principales questions ayant permis de déclencher la révolution. "La légitimité électorale n'est pas la seule légitimité nécessaire à la construction démocratique..il y a lieu d'instaurer un dialogue entre toutes les forces vives du pays et les partis", a-t-il plaidé. Cette rencontre-débat à laquelle ont pris part plusieurs représentants de partis politiques est organisée à l'initiative de l'IADH avec le concours de l'Institut de presse et des sciences de l'information (IPSI) et de la fondation Konrad-Adenauer. Tweet Share Suivant