Tweet Share ARIANA (TAP) - Le constituant Fadhel Moussa, représentant du groupe démocratique, a souligné l'impossibilité de présenter le nouveau projet de la constituante à la date du 23 octobre prochain en raison du retard enregistré dans les travaux des six commissions chargées de l'élaboration de la constitution. "L'élaboration de la Constitution tunisienne n'est pas uniquement technique mais essentiellement une question d'orientation politique et de référentiel intellectuel et philosophique" a indiqué M. Moussa lors d'une rencontre organisée mercredi soir à l'Ariana par le parti "la voie démocratique et sociale". Le plus important, a-t-il dit, est de parvenir à un consensus concernant les questions en litige pour pouvoir respecter le calendrier des prochaines élections et pouvoir passer l'étape de transition vers une stabilité des structures et institutions de l'Etat, a encore dit M. Moussa. De son côté, Mme Selma Baccar représentante du groupe démocratique à la constituante, a souligné le rôle important de la société civile pour faire pression sur les commissions constitutives en vue de l'adoption de propositions au service de l'ensemble des Tunisiens sans exception. Pour Samir Ettaieb, membre de la commission du pouvoir exécutif et législatif, le travail de la commission a été marqué jusqu'à mai dernier par le consensus. Les questions en litige sont apparues concernant les prérogatives du Chef de l'Etat et du Chef du Gouvernement ainsi qu'autour du mode électoral du président de la République qu'il soit dans un régime parlementaire ou présidentiel. Il a fait remarquer que la situation politique exige d'accélérer l'élaboration de la Constitution et sa présentation au public avant son adoption par la Constituante afin de s'assurer du consensus entre le pouvoir de décision et le peuple. "La constitution est le seul texte garant de la stabilité politique et de la paix sociale", a-t-il encore dit. Tweet Share Suivant