CARTHAGE, 3 mai 2010 (TAP) - M. Ridha Grira, membre du Comité central du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) et ministre de la Défense nationale, a souligné l'ampleur de la responsabilité dévolue aux Constitutionnels démocrates dans la réussite de cette échéance politique majeure, compte tenu de la place d'avant-garde qu'occupe le RCD, parti du Changement et du défi sur la scène nationale. Présidant, lundi, un meeting des militants de la cellule de Salammbô, relevant de la Fédération de Carthage, dans le cadre de la campagne électorale municipale, le ministre a appelé à mobiliser toutes les structures et bases pour sensibiliser les citoyens quant à la nécessité d'accomplir le devoir électoral, de manière à contribuer, a-t-il dit, à favoriser un grand taux de participation propre à illustrer, de nouveau, l'enracinement du processus démocratique pluraliste dans le pays et à administrer la preuve de l'adhésion des Tunisiennes et des Tunisiens aux orientations avant-gardistes du Président Zine El Abidine Ben Ali. Il a, aussi, mis en valeur la forte volonté qui anime le Président de la République d'enraciner le processus pluraliste et d'encourager tous les partis afin qu'ils jouent le rôle qui est le leur, dans un climat politique de consensus où prévalent les principes de démocratie, de transparence et de saine émulation. Le membre du Comité central du RCD a affirmé que le Rassemblement compte sur les catégories de la femme et des jeunes afin de gagner les enjeux de cette étape électorale et de veiller à dynamiser la contribution de ces deux franges, eu égard à l'enthousiasme et à la compétence dont elles font preuve dans la mise en oeuvre des ambitieux objectifs tracés par le Président Zine El Abidine Ben Ali. Assistaient, notamment, à ce meeting le secrétaire général du comité de coordination du RCD de La Marsa et les candidats du Rassemblement à la municipalité de Carthage. M. Ridha Grira avait, auparavant, écouté un aperçu des réalisations accomplies dans la ville de Carthage, au cours du quinquennat écoulé, en matière d'aménagement et de rénovation de l'infrastructure, de protection des parcs urbains, de l'environnement et du milieu, et de valorisation des sites archéologiques, moyennant un coût global de l'ordre de 5 millions de dinars.