351 entreprises adhèrent au PMN en 2010 Les dossiers de mise à niveau de 351 d'entreprises ont été approuvés au cours du premier semestre 2010, pour des investissements dépassant les 18,4 millions dinars (MD) et des primes d'une valeur de 8,4 MD. La part de l'immatériel s'est élevée à 11,3 MD d'investissements et 5,8 MD de primes. Il y a lieu de souligner que le nombre d'entreprises qui ont adhéré au programme de mise à niveau (PMN) depuis son lancement (1995), a atteint 4225 avec des investissements estimés à 201,2 MD et des primes octroyées d'une valeur de plus de 93 MD. Les investissements immatériels ont représenté 92,9 MD et les primes immatérielles 57,4 MD. S'agissant des investissements technologiques à caractère prioritaires (ITP) dans le PMN, ils ont enregistré une nette progression, passant de 16,2 MD au cours du premier semestre 2009, à 18,5 MD au cours de la même période de 2010. Les primes ont évolué de 7,9 MD à 8,5 MD de 2009 à 2010. Plateforme de forage géante au port commercial de Zarzis Une plateforme géante de prospection pétrolière "Ensco85", de la compagnie off-shore internationale "ENSCO" (USA) est en cours de maintenance dans le port commercial de Zarzis. Arrivée au port au mois de juin, cette plateforme y stationnera pendant 8 à 10 semaines avec un équipage comptant de 30 à 50 ingénieurs, techniciens et marins de différentes nationalités. Transportée par trois remorqueurs, la plateforme de 90 mètres de long sur 61 mètres de large et d'une hauteur de 120 mètres, est arrivée en provenance du champ pétrolier «Didon», situé entre la Tunisie et la Libye. L'opération a duré 10 heures et le transport des membres de l'équipage de la plateforme américaine est assuré par hélicoptères. Bilan positif pour les ICC La balance commerciale des industries du cuir et chaussures (ICC) présente un solde net de 125,4 millions de dinars (MD), au courant des cinq premiers mois 2010, avec 381,1 MD à l'exportation et 256,4 MD à l'importation. Le bilan est jugée très positif par le centre national du cuir et chaussures (CNCC). En effet, les exportations ont évolué jusqu'au mois de mai de 13.1%. Signe de l'intégration du secteur, le taux de couverture des importations par les exportations frôle les 149%. Le taux de couverture par produit est nettement positif pour les articles finis (2005% pour les chaussures, 250% pour les produits de maroquinerie et 139% pour l'habillement en cuir). Il est naturellement bas pour les matières premières, soit 11,4% pour les cuirs, peaux et pelleteries qui accaparent 57% des importations globales, pour une valeur de 145,8 MD. Le taux de couverture est de 12,1% pour les accessoires et composants. Les exportations de chaussures finies ont cumulé 234,6 MD, soit 61,4% des réalisations globales des ICC. Avec une évolution des exportations de 19,5%, cette filière reste toujours aussi déterminante en matière de performances globales du secteur. L'Italie, la France et l'Allemagne sont les principaux clients du secteur ICC, avec 89,3 % des exportations globales du secteur, soit 341,1 MD. L'Espagne se positionne à la quatrième place, représentant 2,3% des exportations globales (8,7 MD). Le secteur des ICC en Tunisie développe une activité essentiellement tournée vers l'exportation. Aussi les importations sont-elles faites à concurrence de 93% en admission temporaire. Les importations pour mise à la consommation ont pratiquement stagné, alors que celles en admission temporaire se sont accrues de 12,2%, passant de 211,5 MD à 237,4 MD entre 2009 et 2010 (cinq premiers mois). Les entreprises off shore à capitaux étrangers installées en Tunisie, occupent le premier rang avec 67,3% des exportations globales du secteur et 63,8% de ses importations. Le taux de couverture pour cette catégorie d'entreprise et de 157%. Les entreprises off shore tunisiennes participent à 5,9% des exportations du secteur. Celles travaillant essentiellement, pour le marché local ont exporté pour 38,6 MD, soit 10,1 % des réalisations globales du secteur. Garantir la pérennité des ressources hydriques en Tunisie La Tunisie est parvenue depuis le démarrage des plans de mobilisation des ressources hydriques en 1990, à couvrir les besoins en eau de tous les secteurs durant les périodes de sécheresse ou encore au cours des périodes de pointe de la consommation d'eau (saisons estivales). Les prévisions tablent sur le maintien de l'équilibre hydrique à l'horizon 2030, à condition de garantir une plus grande maîtrise de la gestion des eaux souterraines, de surveiller l'exploitation des nappes phréatiques menacées, et d'encadrer sur le terrain les utilisateurs de ces ressources, outre la modernisation des réseaux hydrauliques. L'objectif étant de maîtriser le taux de gaspillage de l'eau. Pour ce qui est de l'agriculture, des études prospectives sur la situation hydrique à l'horizon 2050 sont programmées dans la perspective de la mobilisation de 95% des ressources en eau. Connexion des barrages, réalisation d'études sur l'utilisation de leurs excédents et poursuite du programme national de dessalement des eaux de mer sont également au programme. La stratégie de gestion intégrée et durable des ressources hydrauliques à l'horizon 2050 vise, par ailleurs, l'utilisation des nouvelles technologies et des résultats de la recherche scientifique dans la production de l'eau conventionnelle et non conventionnelle. Objectifs de cette stratégie : garantir l'eau potable pour tous les tunisiens et tous les secteurs stratégiques qui permettent d'assurer la sécurité alimentaire, outre l'adaptation aux changements climatiques et la pérennité des ressources hydriques. Secteur minier : 60 permis de recherche 60 permis de recherche sont actuellement en vigueur dans le secteur minier des produits non phosphatés en Tunisie, selon le magazine "Conjoncture", avec des engagements d'investissement de l'ordre de 23 millions de dinars. Toutefois, le secteur connaît un ralentissement des investissements allant jusqu'à 30% (entre 2008 et 2009), pour des raisons structurelles et conjoncturelles (limitation des réserves exploitables et volatilité des prix des métaux). En 2009, 12 nouveaux permis ont été attribués, avec des engagements de 5,3 millions de dinars. Il s'agit de 5 permis pour les métaux de base (fer, zinc, plomb...) situés dans les gouvernorats de Kébili, Gabès et Kasserine, 6 permis pour le gypse (Kairouan, Gafsa et Tataouine) et 1 permis pour le sel (Sousse). *Les investissements réalisés dans la recherche minière durant l'année 2009 sont de l'ordre de 8 millions de dinars, alloués essentiellement, aux travaux de sondage. Fer: une production de 180 mille tonnes A la fin de l'année 2009, deux permis de recherche du minerai de fer ont été octroyés. Il s'agit d'un permis à Jebel Hmaima (Le Kef) dont les réserves certifiées sont estimées à 1,2 million de tonnes. Le second permis est situé à Jebel Onk (Gafsa). Les travaux de recherches programmés pour ce permis, sont de l'ordre de 1 million de dinars. La société Jebel Djérissa est la seule société en Tunisie qui exploite le fer, elle extrait ce minerai dans la région de Djérissa (Le Kef) et dans la région de Tamra (Béjà). La production de fer estimée pour l'année 2009, est de 180 000 tonnes contre 210 000 tonnes réalisées en 2008 (-14%). 7 concessions d'exploitation des sels 7 concessions d'exploitation opèrent dans le secteur de sels en Tunisie dans les gouvernorats de Sousse, Monastir, Sfax, Tozeur et Medenine. La production des sels estimée pour l'année 2009, est de 1,250 MT contre 1,1 MT durant l'année 2008 (+ 15%). Les ventes devraient atteindre 1,250 MT dont 1,150 MT destinées à l'export, contre 1,1 MT réalisé en 2008. Les investissements réalisés à fin 2009, sont de l'ordre de 3,5 MD pour une création d'emplois de 502 agents. Gypse: production escomptée de 1,2 million de tonnes 6 permis de gypse ont été accordés au cours de l'année 2009, dans les gouvernorats de Tataouine, Gafsa et Kairouan, portant le nombre total à 20 permis de recherches actuellement. En outre, quatre nouvelles concessions d'exploitation du gypse ont été accordées l'année dernière dans les gouvernorats de Tataouine et de Sidi Bouzid, relevant le nombre total à 10 concessions. La production de gypse probable pour l'année 2009, est de l'ordre de 700 000 tonnes contre 500 000 tonnes durant l'année 2008 (+ 40%). Les ventes à l'export pour l'année 2009, sont estimées à 60 000 tonnes contre 50 000 tonnes durant l'année 2008 (+20%). La production de gypse devrait selon les prévisions, évoluer considérablement pour atteindre 1,2 million de tonnes avec le développement de 8 autres concessions d'exploitation. 88 MD pour de nouveaux projets miniers Des efforts ont été entrepris pour lancer de nouveaux projets miniers en 2010, dans l'exploitation du sel, de la barytine et du gypse, avec des investissements globaux de l'ordre de 88 MD, permettant la création de 300 emplois.